UN JUGE PARTIAL !

Publié le par Magali Marc

Alan Dershowitz

Alan Dershowitz

Le juriste Alan Dershowitz en furie : il a assisté au procès de Trump et met en pièces la conduite préjudiciable du Juge Merchan.

Alan Dershowitz est toujours bon à citer en matière juridique. Le professeur de droit émérite de Harvard a représenté divers clients, d’O.J. Simpson à Donald Trump, et apparaît régulièrement sur les chaînes d’information pour donner son avis sur les questions juridiques du jour.

Il est controversé et a tendance à déconcerter les deux côtés de l’allée politique, mais il a certainement des opinions et n’hésite pas à les exprimer.

Je n’ai jamais vu Me Dershowitz aussi animé que lundi soir 20 mai, après avoir assisté au spectacle clownesque du procès de Donald Trump, actuellement en cours à New York, où l’ex-Président est accusé d’avoir frauduleusement mal classé des documents comptables d’entreprise. (Sérieusement ? Ils veulent emprisonner un ex-président pour avoir placé une dépense dans la mauvaise colonne d’un fichier Excel ?) Me Dershowitz riait, gesticulait, était consterné, incrédule.

Le juge Juan Merchan a “pété les plombs” face au témoin de la défense Robert Costello, a-t-i déclaré.

Il est apparu dans l’émission de Sean Hannity, et il a complètement éviscéré la conduite du juge alors qu’il supervise cette abomination de notre système juridique.

Jetez un coup d’œil (ses commentaires commencent au bout de 55 secondes) : Sean Hannity et Me Dershowitz ont discuté de l’effondrement du juge lorsque le témoin de la défense Robert Costello – ancien avocat du menteur en série Michael Cohen – a levé les yeux au ciel après une nouvelle décision absurde du Juge Merchan.

Hannity : Alan Dershowitz était dans la salle d’audience aujourd’hui… Vous étiez dans la salle d’audience. On ne vous a pas demandé de partir. Vous avez vu tout ce qui s’est passé avec Bob Costello et le juge. Vous savez, (le juge a dit) “Vous essayez de me fixer ?” – et de quoi parle-t-il ? Il [Costello] a levé les yeux au ciel. Mais je roule des yeux, vous savez, rien qu’en entendant ce qui se passe dans cette salle d’audience. J’imagine qu’au cours de toutes les années où vous avez pratiqué le droit, vous avez déjà vu quelque chose comme ça ?

Dershowitz : Non, jamais ! J’étais assis au premier rang, littéralement à quelques mètres de l’endroit où se déroulait toute l’action. J’ai roulé des yeux lorsque le juge a rendu des décisions absurdes. N’importe quel étudiant en première année de droit aurait compris qu’il rendait des décisions biaisées en faveur d’une partie. Je l’ai fixé du regard, mais Costello ne l’a pas fait. Il s’est comporté comme un témoin normal et le juge est devenu fou. Le juge a violé le droit constitutionnel de Trump à un procès public en expulsant les médias de la salle d’audience. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas été expulsé, et je l’ai entendu sermonner Costello… ‘Ce que vous avez fait est méprisant. Vous m’avez regardé avec mépris…

C’est là que le célèbre avocat sort la meilleure réplique de la soirée, en évoquant la grande comédienne, Mae West, scénariste, sex-symbol et dramaturge décédée, dont la carrière s’est étendue sur plus de sept décennies.

« …cela m’a rappelé Mae West lorsqu’un juge lui a dit, ‘vous faites preuve d’outrage à la cour’ et Mae West a répondu ‘non, votre Honneur, je fais de mon mieux, pour cacher mon outrage à la cour’. Je suis sûr que Me Costello essayait de cacher son mépris pour le tribunal, mais le juge était si sensible qu’il l’a menacé. Il a dit qu’il annulerait le témoignage et le tiendrait pour coupable d’outrage au tribunal s’il roulait encore des yeux. Vous avez le droit constitutionnel de rouler des yeux et de fixer n’importe qui. C’était absurde ! »

Me Dershowitz n’était pas seulement dégoûté par les décisions partiales du Juge Merchan ; il a également pointé du doigt la duplicité du témoin principal, le susmentionné Michael Cohen, et a déclaré que sa malhonnêteté pourrait faire échouer toute l’affaire.

« Et puis, être assis si près de Cohen, entendre ses mensonges, les uns après les autres – croiriez-vous vraiment ce qu’il a dit ? Il n’aurait pas accepté une grâce de Donald Trump après avoir déclaré précédemment qu’il ferait n’importe quoi pour éviter la prison. En gros, il mentirait, il tricherait, il ferait n’importe quoi pour éviter la prison, mais ‘n’accepterai pas la grâce de Donald Trump’.Si vous croyez ça, j’ai un pont à vous vendre à Brooklyn. Ce juge a commis plus d’erreurs réversibles en une journée dans la salle d’audience que je n’en ai vu pendant des années et des années de pratique du droit. C’est tout simplement scandaleux. Ce procès est une honte absolue pour l’Amérique, mais il est difficile de savoir si un jury new-yorkais pourra voir plus loin que cette folie et voter ‘non coupable’. Enfin, un jury de Los Angeles a libéré O.J. Simpson il y a quelques années, il est donc impossible de prédire si les esprits logiques l’emporteront ici ».

Quoi qu’il en soit, ce simulacre de procédure restera une tache dans notre histoire.

Post Scriptum

La défense de l’ex-Président Donald Trump a terminé son intervention dans le procès des dossiers commerciaux de New York, et les plaidoiries finales sont prévues pour le mardi 28 mai 2024. La défense de M. Trump a conclu après avoir fini d’interroger l’ancien conseiller de Michael Cohen, Robert Costello, peu après le début de l’audience. Les jurés auront une semaine complète de repos avant d’entendre les plaidoiries, le juge Juan Merchan ayant fixé les plaidoiries finales au mardi 28 mai. Il s’attend à ce que les arguments de l’accusation et de la défense durent une journée et espère que les délibérations commenceront le mercredi 29 mai.

Selon le journal The Hill, l’équipe de M. Trump et les procureurs devraient se réunir plus tard dans la journée “pour débattre des charges proposées, en référence aux instructions juridiques que le juge donne aux jurés avant qu’ils ne commencent à délibérer“. (breitbart.com)

DONALD TRUMP PEUT DÉMONTRER QU’IL Y A EU DE LA FRAUDE ÉLECTORALE EN 2020

Traduction de Magali Marc (@magalimarc15)

pour Dreuz.info.

Source : redstate.com

  Magali Marc a été directrice des communications dans diverses ONG tout en complétant une Maîtrise et un Doctorat en Science politique à l’Université de Montréal. Elle a enseigné la Sociologie du Québec ainsi que l’Histoire de la Constitution canadienne dans un collège bilingue de Montréal pendant plus de dix ans. Elle a publié de nombreux articles et textes d’opinion dans diverses revues à Montréal. Elle est l’auteur d’un cahier pédagogique d’histoire pour le Secondaire V, Les Défis du XXe siècle (2013, LIDEC éditeur).

Publié dans Magali Marc

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article