LES BONS SENTIMENTS…

Les programmes économiques qui sont proposés aux électeurs arrivent dans un contexte où nos comptes publics sont extrêmement dégradés.

Mais qu’importe, si on devait tenir compte de l’environnement économique cela interdirait toute démagogie. Or les programmes pleins de mesures dites de ‘‘rupture’’ ont pour seul but de faire croire à des naïfs que tout est possible…

Curieusement un sondage vient démontrer que le programme du RN fait moins peur que celui de la nupes 2. Comment la gauche, dont certains membres ont une expérience gouvernementale a-t-elle pu se faire griller sur ce terrain là ? En fait, il faut sans doute y voir le poids de la France insoumise qui a jugé bon de charger la barque. Il est vrai que les plus anciens se souviennent qu’après 81 il y a eu la rigueur de 83 .

La position pro-Hamas des leaders de RFI n’arrange rien au moment où l’opinion est horrifiée par le ‘‘crime’’ antisémite de Courbevoie.

Les amis de Melenchon présentent un nombre important de candidats et constitueront le premier groupe de la gauche. En cas de victoire, c’est naturellement dans leurs rangs que sera choisi le Premier Ministre. En plus, il y a des étiquetés socialistes dans leur circonscription et qui se révèlent LFI à Paris…(on en connaît au moins un)

C’est précisément là que le bât blesse car Jean Luc Melenchon est plus détesté que Marine Le Pen. C’est ce que j’appelle le choix diabolique…

Car le programme du RN est également problématique même si les mesures les plus spectaculaires ne seront pas les plus coûteuses.

Tout cela se résume à une phrase d’un économiste de renom JK. Galbraith : « les bons sentiments font de la mauvaise économie ».

Dans notre secteur, le choix est simple, une élue locale qui allie dévouement et compétence serait parfaite pour nous représenter à l’assemblée. Entre un LFI (avoué ou caché) et le RN on a le choix de la raison : Anne Terlez