LA RELIGION DE L’IMMIGRATION

Publié le par Lou Belfontaine

LA RELIGION DE L’IMMIGRATION

Parce que les Québécois se sont battus pour conserver la langue du vieux pays, je remercie ‘‘la petite souris normande’’ de m’ouvrir ses colonnes où de temps à autres je vous ferai part de ce qui se lit dans notre presse. Bonne lecture.

Lou Belfontaine 

Le discours sur l’immigration

n’accepte aucune critique, aucun bémol...

«La religion est une solution de paresse», disait le philosophe Émile Cioran.

Pourquoi ? Parce qu’elle nous dispense de penser. Pas besoin de réfléchir pour savoir ce que tu penses de tel ou tel sujet ou comment tu devrais réagir dans telle ou telle situation: la religion pense pour toi. La religion et l’idéologie, les deux sœurs siamoises.

L’IMMIGRATIONNISME

Le discours sur l’immigration est en train de devenir une religion.

On ne peut le remettre en cause : il faut croire les yeux fermés et se contenter de réciter machinalement le petit catéchisme, sinon on passe pour des mécréants sans morale.

«Où est Dieu ? Dieu est partout !»

«L’immigration est-elle bénéfique ? Oui, toujours, quel que soit le nombre d’immigrants que nous accueillons. Plus il y a d’immigrants, mieux notre pays va se porter.»

Dans le troisième tome de sa passionnante Histoire intime de la Ve République, Franz-Olivier Giesbert, l’ex-directeur du Nouvel Observateur, du Figaro et du Point (excusez du peu), appelle ces adeptes de l’ouverture des frontières à tout vent les «immigrationnistes».

«L’immigrationnisme, promu par SOS Racisme et ses relais politiques et médiatiques, est une idéologie qui s’oppose au contrôle des flux migratoires, écrit-il. Au nom de l’antiracisme, l’immigrationnisme enjoint à la patrie des droits de l’homme de s’immoler au profit de toutes les ethnies et de toutes les communautés.»

Pour Giesbert, l’immigrationnisme a infiltré l’antiracisme au point d’établir l’équation «Être raciste, c’est ne pas être immigrationniste».

En ne permettant pas «de distinguer le racisme proprement dit de ce qui ne l’est pas», cette équation fabrique du «racisme» et des «racistes».

C’est d’ailleurs son but : transformer chaque critique du dogme immigrationniste en méchant raciste d’extrême droite.

Pour les adeptes de l’immigrationnisme, continue Giesbert, «l’immigration à tout va n’est pas un problème, elle est même une chance, voire la vocation de notre pays».

Plus le pays se dissout dans le monde au nom du droit à la différence, mieux c’est. Car l’objectif ultime de ce nouvel antiracisme n’est pas d’éradiquer le racisme, comme on voudrait nous le faire croire, mais de «dévaluer la nationalité et de liquider le roman national».

LES BLASPHÉMATEURS

C’est exactement ce que cherche à faire Justin Trudeau : Liquider le Canada et le transformer en hôtel.

Pour notre PM, si vous êtes contre ses politiques d’immigration massive, vous êtes raciste, point final.

Qui veut passer pour raciste ? Qui veut se faire coller cette étiquette odieuse et abjecte sur le front ? Personne !

Alors, on se ferme la gueule et on acquiesce, pendant que le fils de l’autre ouvre la frontière à tout vent.

Lorsque l’immigrationnisme est devenu une religion, dans la France de Mitterrand, Franz-Olivier Giesbert était de gauche. Il croyait dur comme fer que toute volonté de contrôler les flux migratoires était dégueulasse.

Aujourd’hui, il regrette sa naïveté.

«À l’heure du dérèglement migratoire, je fus, comme une grande partie de ma génération, au-dessous de tout, écrit-il. Insouciance ou inconséquence, je refusais de regarder la vérité en face...»

À savoir que l’antiracisme, noble cause s’il en est, avait été instrumentalisé par la gauche pour faire taire toute critique de l’immigrationnisme.

Et transformer quiconque osait remettre le dogme en question en blasphémateur.

Richard Martineau  

LA RELIGION DE L’IMMIGRATION

le journal de québec

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