C’EST LE SOLEIL (ET NON LE CO2) QUI DÉTERMINE LE CLIMAT DE LA TERRE ! (1/4)
Le document de 30 pages sur le climat tant attendu vient d'être publié : https://mdpi.com/2673-7418/4/3/17/pdf… Il s’agit d’une étude fondamentale, qui démontre par des observations et des mathématiques que c’est le Soleil (et non le CO2) qui détermine le climat de la Terre !
Il faut retenir que 80% du refroidissement de la Terre n’est pas concerné par les gaz à effet de serre, ceux ci étant contournés par la convection de l’atmosphère.
Robert BIBEAU
Auteur et Éditeur de Les 7 du Québec
RÉSUMÉ
Des études antérieures ont signalé une diminution de l’albédo planétaire et une augmentation de l’absorption du rayonnement solaire par la Terre depuis le début des années 1980, et surtout depuis 2000.
Cela aurait dû contribuer au réchauffement observé à la surface. Cependant, l’ampleur de cette contribution solaire est actuellement inconnue, et la question de savoir si une absorption accrue d’énergie à ondes courtes par la planète représente ou non une rétroaction positive à un réchauffement initial induit par l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre n’a pas été résolue de manière concluante.
Le 6ème rapport d’évaluation du GIEC n’a pas non plus correctement évalué cette question. Ici, nous quantifions l’effet de la diminution de l’albédo observée sur la température globale de l’air à la surface de la Terre (GSAT) depuis 2000 en utilisant des mesures du projet Clouds and the Earth’s Radiant Energy System (CERES) et un nouveau modèle de sensibilité climatique dérivé de données planétaires indépendantes de la NASA en utilisant des règles de calcul objectives.
Notre analyse a révélé que la diminution observée de l’albédo planétaire ainsi que les variations signalées de l’irradiance solaire totale (TSI) expliquent 100% de la tendance au réchauffement climatique et 83% de la variabilité interannuelle du GSAT, telles que documentées par six systèmes de surveillance par satellite et au sol au cours des 24 dernières années.
Les changements dans l’albédo des nuages de la Terre sont apparus comme le facteur dominant du GSAT, tandis que le TSI n’a joué qu’un rôle marginal. Le nouveau modèle de sensibilité climatique nous a également aidé à analyser la nature physique du déséquilibre énergétique de la Terre (EEI) calculé comme une différence entre le rayonnement à ondes courtes absorbé et le rayonnement à ondes longues sortant au sommet de l’atmosphère.
Les observations et les calculs du modèle ont révélé que l’EEI résulte d’une atténuation quasi adiabatique des flux d’énergie de surface traversant un champ de pression atmosphérique décroissante avec l’altitude. En d’autres termes, la dissipation adiabatique de l’énergie cinétique thermique dans les particules d’air ascendantes donne lieu à un EEI apparent, qui ne représente pas un «piégeage de chaleur» par l’augmentation des gaz à effet de serre atmosphériques comme on le suppose actuellement.
Nous fournissons des preuves numériques que l’EEI observé a été interprété à tort comme une source de gain d’énergie par le système terrestre sur des échelles de temps multidécennales.
(suite vendredi prochain)
LE RAPPORT EN ANGLAIS SOUS FICHIER PDF CLIMAT-geomatics-04-00017-v2
EN COMPLÉMENTAIRE À PROPOS DU « CONSENSUS SCIENTIFIQUE » ENTOURANT LA QUESTION DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE changement climatique anthropique EN FICHIER WORD : CLIMAT-CO2