C’EST LE SOLEIL (ET NON LE CO2) QUI DÉTERMINE LE CLIMAT DE LA TERRE ! (3/4)
(2) Le CO2 qui se trouve en altitude basse ou moyenne sous les nuages est échauffé par les rayons infrarouges provenant du sol dans les longueurs d’onde qui le concernent et devenant ainsi plus léger comme l’air autour de lui, il est également entrainé par les mouvements de convection vers la haute altitude où il se refroidit comme l’eau en rayonnant vers l’espace (les 30% restant)
Le rétro-rayonnement des GES vers le sol ne peut pas exister pour une raison qui relève de la thermodynamique: un corps ne peut pas transmettre de la chaleur y compris par rayonnement à un autre corps dont la température est supérieure à la sienne, c’est impossible. Or la température de l’atmosphère est réglée par son gradient thermique gravitationnel qui est sur terre de 6,5°C de baisse par km en prenant de l’altitude. Il fait plus chaud au niveau du sol que au dessus par la simple contrainte physique de la pression atmosphérique qui ne peut que baisser en montant vers le ciel sauf au passage des perturbations où il y a inversion des couches d’air.
Le réchauffement climatique ne peut donc pas être dû à un rétro-rayonnement qui ne peut exister que sous les nuages de pluie et encore moins à l’immobilité de l’air dans une atmosphère stable qui n’existe pas. Or tous les discours climato-catastrophistes font semblant d’ignorer la convection de l’atmosphère ou quand ils y font allusion comme Jean Marc Jancovici dans la vidéo ci-dessus, cet élément essentiel du refroidissement de la Terre est négligé.
Le GIEC n’a jamais dit qu’il est prouvé que les gaz à effet de serre retiennent la chaleur parce que l’intensité du rayonnement infrarouge qui parviendrait aux satellites diminue, ou si au contraire elle augmenterait, ce qui prouverait que la terre chauffe. Cette contradiction est pour moi évidente: c’est l’un ou l’autre. Le rayonnement infrarouge étant en même temps le transporteur de chaleur et le messager, le message ne peut pas indiquer le contraire de la variation de l’intensité du flux de chaleur.
Quand l’intensité lumineuse du soleil augmente de façon naturelle, il arrive plus de chaleur au sol, il s’évapore plus d’eau des océans, le flux de chaleur latente transporté par plus de vapeur qui monte au ciel augmente ainsi que la condensation de cette eau qui envoie vers l’espace ce supplément d’énergie. Cette autorégulation ne pouvant pas être immédiate, elle peut expliquer un réchauffement momentané du climat.
Le GIEC et Jean Marc Jancovici argumentent avec le fait que la stratosphère se refroidirait parce qu’elle recevrait moins de chaleur venant de la troposphère en dessous tout en reconnaissant qu’elle s’est appauvrie en ozone, la fameuse couche d’ozone qui doit arrêter les rayons ultraviolets du soleil. Or la densité, la pression atmosphérique de la stratosphère est extrêmement faible (environ 1 cent millième de la pression de l’air au niveau du sol), le seul gaz à effet de serre capable de freiner les rayons infrarouges qui la traversent est donc l’ozone produit localement par l’agression des rayons ultraviolets du soleil sur les molécules d’oxygène.
L’affirmation suivant laquelle la stratosphère recevrait moins de chaleur qu’avant de la part de la troposphère est extrêmement fragile ne serait-ce que par la difficulté de mesurer sa température avec précision, de sa transparence vis à vis des infrarouges et de l’absence de mélange donc de conduction entre ces deux couches d’air. Je constate que le document de National Geographic dont j’ai mis le lien d’accès en première ligne relève plus de la spéculation que de la preuve scientifique. Il ne distingue pas la troposphère de la stratosphère, deux couches d’air très différentes entre lesquelles il y a très peu d’échanges
Un dernier point concerne la chasse à la pollution par les poussières atmosphérique dans certains pays, évidement en Europe, qui contribue au réchauffement. Ces particules de poussière en suspension dans l’air réfléchissent la lumière du soleil vers l’espace. Ces particules participent aussi à la formation des gouttelettes d’eau des nuages qui eux aussi réfléchissent la lumière vers l’espace. C’est ce que font les éruptions volcaniques. Moins de pollution, c’est plus de chaleur qui arrive au sol.
P.H.
(suite vendredi prochain)