C’EST LE SOLEIL (ET NON LE CO2) QUI DÉTERMINE LE CLIMAT DE LA TERRE ! (4/4)
(3) La troisième anomalie dans le discours du GIEC concerne le méthane et le protoxyde d’azote. Le taux de CH4 dans l’air est 0,0000001923%. Le taux de N2O est 0,00003358% alors que l’espérance de vie de cette molécule dans l’air serait de un siècle !
Ces chiffres sont comparer avec celui du CO2 qui est 0,0420%. (4) Comment ces taux peuvent-ils être aussi faibles alors que parait-il, ils sont un problème ? Tout simplement parce que ces gaz s’autodétruisent. Le N2O est une molécule fragile, instable, parce que endothermique, comme tous les oxydes d’azote. Les rayons ultraviolets du soleil la cassent en libérant de l’oxygène monoatomique qui est extrêmement réactif (5) C’est la « matière active » de l’eau de javel, de l’eau oxygénée, de l’ozone, du chlorate de soude. Cet atome d’oxygène libre cherche à brûler tout ce qu’il trouve et il trouve le méthane, le combustible qu’il côtoie dans l’air.
On peut admettre que les émissions de ces deux gaz augmentent du fait des activités humaines mais tant que ces émissions sont à peu près simultanées, il y a d’autant moins lieu de s’en préoccuper vu que l’effet de serre n’a que peu d’influence sur le climat, comme nous l’avons vu plus haut.
Ceci n’est évidemment pas une raison pour gaspiller les ressources d’énergies fossiles qui ne sont pas inépuisables, il est de notre devoir d’en laisser aux générations futures. Ensuite, les émissions de CO2 n’intervenant que pour 20% dans le changement climatique, prendre des mesures correctives ne justifie pas de se ruiner en faisant n’importe quoi comme avec la folie des éoliennes. L’autre grande conclusion est que l’agriculture n’est pas le problème, elle est au contraire la solution en utilisant toutes les ressources techniques de l’agroécologie, comme la réhabilitation du bocage et surtout le stockage du carbone dans les sols sous forme d’humus. C’était l’objet de l’initiative 4/1000 de Stéphane Le Foll qui doit être une priorité du point de vue agronomique.
P.H.
Sources:
(1) Camille Veyres ingénieur polytechnicien
(2) Jacques-Marie Moranne ingénieur centralien
(3) Une publication sur internet du Commissariat à l’Energie Atomique
(4) Ces chiffres ont été donnés par le magazine écologiste Good Planet Mag.
(5) C’est pour cette raison que dans la stratosphère il se combine à la molécule d’oxygène O2 pour former de l’ozone O3 elle- même étant instable. Il y a en permanence fabrication et autodestruction de l’ozone, celle-ci étant stimulée par la présence de chlore ou de fluor provenant de la pollution industrielle. Les rayons ultraviolets absorbés par ces réactions sont réémis avec une fréquence plus faible donc ils perdent leur nocivité.