QUELLE BELLE LEÇON…

Publié le par Patrick ROBERT

QUELLE BELLE LEÇON…

Toutes et tous sont « cassés de partout ».

Comme le disait un humoriste (à prendre, bien sûr, au second degré) : « il en manque des morceaux ! »

Et pourtant quelle magnifique leçon nous ont donné ces athlètes paralympiques !

Une leçon de courage, d’abnégation, de persévérance et surtout d’optimisme. Ils nous ont montré que tout était possible : Tirer à l’arc avec sa bouche, jouer au foot en étant aveugle, nager sans membres, courir avec des prothèses etc…

Et peut-être et surtout une leçon de joie de vivre et beaucoup, beaucoup d’émotions.

Il faut savoir que, pour un handicapé, tous les gestes de la vie ordinaire sont difficiles. Notamment en France où la gestion du handicap est catastrophique, voire honteuse.

Certes, l’organisation de ces jeux a été en tous points remarquable, il faut le souligner, mais cela ne doit pas être « un feu de paille » !

Alors, soyons optimistes ! Cette équipe paralympique française est le reflet parfait de l’état de notre pays : « cassé de partout et dans tous les domaines ». Mais, pour peu qu’on en ait la volonté et qu’on s’en donne les moyens, il est possible de réparer les corps ou, au moins, de les adapter pour faire de grandes et belles choses.

La condition sine qua non pour réparer la France ? Se débarrasser une fois pour toutes d’une classe politique qui ne s’occupe que d’elle-même et de ses privilèges extravagants à quelque niveau que ce soit.

Notre nouveau premier ministre, un homme tiède mais consensuel, a une tâche difficile : celle de réconcilier les Français avec les femmes et les hommes « politiques ».

La grande leçon à tirer des dernières élections, c’est qu’ils étaient prêts à toutes les pires magouilles et compromissions pour sauver leur poste ! Certainement parce qu’elles et ils se savent incapables de faire autre chose.

Comme le dit Louis de Funes dans la Folie des Grandeurs : « mais que vais-je devenir, je suis ministre, je ne sais rien faire ! ».

Alors il reste à espérer que ce premier ministre saura faire appel à des gens pleins de bonne volonté, vierges de toute pollution de passé politique et ne sortira pas du placard des vieux sentant la naphtaline à plein nez, et gras et bedonnants dans leur corps comme dans leur tête !

Encore une fois, puisse-t-il prendre exemple de ces magnifiques équipes de sportifs paralympiques, qui nous ont montré que rien n’était impossible.

UN PRÉSIDENT AUX ANGES !  

Patrick ROBERT 

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