ALLO QUOI MICHEL, T’ES PREMIER MINISTRE OU QUOI !

Publié le par Patrick ROBERT

ALLO QUOI MICHEL, T’ES PREMIER MINISTRE OU QUOI !

En écoutant le discours de Michel Barnier hier à l’Assemblée Nationale, j’ai immédiatement pensé à Nabilla et à son célèbre « Allô quoi » !

C’était, certes, un bel exercice de rhétorique, mais, comme aurait pu le dire Ségolène, ce fut un discours d’une « creusitude » absolue.

Comment ne pas être d’accord avec tout ce que Michel Barnier nous a débité ?

Dette, pouvoir d’achat, réforme du scrutin, insécurité, immigration, réforme de l’état etc, etc…, tout le monde s’accorde à dire que ces sujets sont des évidences.

Ce qu’on attendait des propos du Premier Ministre, et Marine Le Pen l’a fort pertinemment souligné, ce sont des propositions concrètes, pas du sempiternel bavardage.

Il est vrai que sa marge de manœuvre est très étroite, mais quand on accepte d’aller au combat pour tenter de sauver cette pauvre France, il faut savoir se battre et faire fi des attaques ridicules, voire honteuses, comme celles du LFI.

Je préfère de loin l’attitude de Bruno Retailleau qui n’hésite pas à « rentrer dans le lard », à la guimauve lénifiante de Barnier.

Un consensus est impossible en France. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement de salut public qui n’hésitera pas à trancher dans le vif. Et Dieu sait combien il est facile de diminuer les dépenses de l’état.

Tenez, par exemple, l’excellente Sarah Knafo a dénoncé le scandale des « aides au développement » : 800 millions pour… l’Algérie… et 120 millions pour la Chine (1ère puissance du monde).

Sans parler du fameux mille-feuilles administratif.

Je repensais à cette conversation avec mon camarade Philippe Méoule, trop tôt disparu, qui me racontait qu’il revenait d’une inauguration à Val de Reuil où il s’était retrouvé avec ses collègues responsables de la comm de la Communauté de Communes et de Louviers : 3 personnes pour faire exactement la même chose.

On peut multiplier les exemples à l’infini. La cour des comptes évalue à 100.000 le nombre des salariés « surnuméraires » dans les collectivités territoriales.

Non, ce n’est pas si difficile que cela de régler la quasi-totalité de ces problèmes qui sont en train de tuer la France. Il suffit d’une volonté politique et d’une détermination farouche.

Un proverbe arabe dit « Quand le chameau tombe à terre, tout le monde sort les couteaux pour le dépecer ».

Puisse Monsieur Barnier maintenir le chameau debout.

Et bosser autant qu’un chameau, c’est tout ce qu’on lui demande.

Il ne faut pas décevoir Nabilla, quoi !

UN PRÉSIDENT AUX ANGES !  

Patrick ROBERT

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