BRICS 2024 (1)
Conformément à sa politique pro-américaine et européiste, Macron continue de jouer au chat et à la souris avec la Russie. Il oublie sciemment que le chat attend patiemment que la souris ne puisse plus sortir de ses griffes pour mieux l’avaler. Sauf qu’à jouer avec la guerre, inexorablement, celle-ci vous revient en boomerang. À défaut de parlementaires godillots qui s’accrochent désespérément à leur siège, Il serait temps que les Français se rendent compte de la dangerosité du Président et de ceux qui le soutiennent.
À l’opposé de la désinformation permanente des médias radio-télévisés dont les journalistes sont pour la plupart issus du même moule gauchiste des écoles de journalisme, nous rendons compte régulièrement des travaux des BRICS, dont les pays partenaires représentent aujourd’hui près de la moitié de la population mondiale et 26% du produit intérieur brut mondial en valeur nominale, contre 44% pour les pays du G7.
Vildenay
Créé en 2006 par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, le groupe des “BRIC” devient “BRICS” en 2010, avec l’adhésion de l’Afrique du Sud. Puis, en 2024, l’Égypte, les Émirats Arabes Unis, l’Éthiopie et l’Iran.
Les BRICS ont pour ambition de rassembler les pays en développement et de faire contrepoids aux puissances capitalistes qui règnent sur la planète depuis la fin de la guerre.
Cette année, le Sommet des BRICS est organisé par la Russie et a lieu à Kazan du 22 au 24 octobre. Dans son mot d’accueil, Vladimir Poutine a précisé les thèmes clés qui seront échangés :
-Plus de 30 États ayant exprimé leur volonté de renforcer les contacts avec les BRICS, ces pays non membres seront invités à s’exprimer sur leur vision du Monde ;
-la volonté de coordonner les politiques étrangères des membres ;
-l’accélération de la coopération dans de nombreux domaines, tels que la science ou la médecine.
D’autre part, le Président de la Russie, Vladimir Poutine, a tenu à rappeler qu’à Johannesburg lors du sommet de 2023, « nous avons convenu de développer les modalités et les catégories d'États partenaires de notre association et de dresser une liste de pays qui recevront ce statut. Il est important de refléter cela dans la déclaration finale de Kazan. Les BRICS se montrent responsables de la situation dans le monde, non pas en paroles, mais en actes ».