DONALD TRUMP À DEUX SEMAINES DE LA VICTOIRE ?
Consciente de la gravité de la situation, l’Amérique est sur les dents.
Les Démocrates font semblant de croire à leurs mensonges. Ils font semblant de croire que si Donald Trump gagne, il censurera les informations et les médias sociaux, et utilisera l’armée pour opprimer ses ennemis tout en menant une guerre légale contre eux.
C’est, bien sûr, le programme des Démocrates.
Ils continueront à faire et à accélérer toutes ces choses s’ils en ont l’occasion. Ils n’ont pas de programme. Ils n’ont que des projections.
Il est bon de savoir que, s’il gagne, Donald Trump sera probablement moins enclin à tolérer les traîtres de l’Establishment qu’il ne l’était la première fois. Il ne se fait plus d’illusions sur l’ennemi, surtout depuis qu’ils ont essayé de le piéger pour pouvoir l’enfermer en prison jusqu’à la fin de ses jours.
Il faut espérer qu’il exercera sur eux une vengeance impie. Il est temps d’abattre le troupeau.
Il y a beaucoup de mauvaises personnes au sein du gouvernement et à l’extérieur, et il est temps de faire les comptes. Un certain nombre d’entre eux doivent être licenciés. Certains doivent aller en prison. D’autres doivent être chassés pour le sport.
Certains conservateurs mous plaideront pour que Trump renonce à sa juste rétribution et respecte les normes, mais on ne voit pas bien pourquoi il devrait respecter les normes qui existaient il y a 25 ans par opposition aux normes qui existent (ou plutôt qui n’existent plus) aujourd’hui.
C’est le problème des nouvelles règles. Pour le meilleur ou pour le pire, ce sont les règles.
Si Trump gagne, je serai ravi de passer quatre ans à dire à nos ennemis que c’est ce que je leur avais dit.
Cela devient de plus en plus probable chaque jour que Kamala sort et lance une salade de mots, ou insulte les chrétiens, ou est déconcertée par les questions sur ce qu’elle ferait différemment de notre prétendu président actuel. Ses gaffes en série ont transformé un été joyeux en dégringolade d’automne. On peut sentir sa panique. Kamala est à bout de nerfs. Elle n’agit pas comme quelqu’un qui a réussi à convaincre les Indépendants. Elle devrait se consacrer à la mobilisation de sa base dès maintenant. Elle devrait être dans la phase « faire sortir le vote ». Mais elle en est encore à la phase « Essayer de convaincre les gens de voter pour elle ».
Sur ce point, Donald Trump a un avantage. Tout le monde sait qui il est. De plus, tout le monde sait à quel point la première partie de son premier mandat a été bonne.
Les tentatives des Démocrates de s’opposer à cela sont assez hilarantes.
Barack Obama prétend que les bons résultats de l’économie de Donald Trump lui sont dus – ils se sont manifestés après ses huit ans au pouvoir, alors qu’il n’était plus en fonction et qu’il se promenait avec ses riches amis.
Mais vous avez aussi Kamala qui nous dit que le règne de M. Trump était si terrible qu’au cours des quatre dernières années, ils n’ont pas été capables de le réparer. En gros, il a volé la gloire d’Obama, mais il n’y a pas eu de gloire. Je ne sais pas trop comment cela fonctionne, mais ils tentent leur coup. Et je pense qu’ils le ratent.
Cette campagne s’est déroulée sous le signe de l’émotion, et cette dernière est définitivement favorable à Donald Trump. Kamala a reçu une pluie de discours favorables de deux mois de la part des médias du régime, mais elle irrite les gens.
L’effet Kamala est particulièrement prononcé chez les jeunes hommes.
N’oubliez pas que ces hommes ont passé toute leur vie à être harcelés par des femmes médiocres comme Kamala Harris. Ces biques fatigantes sont incompétentes, stupides, agressivement gauchistes et totalement méprisantes à l’égard des hommes et de leur énergie. Pourtant, elles ont dirigé toutes les institutions dont ces jeunes hommes ont fait partie.
Ces jeunes hommes vont voter pour M. Trump non pas parce qu’ils sont sexistes, mais parce qu’elle les déteste et que Trump ne les déteste pas.
Nous en sommes maintenant là où je pensais que nous serions dans cette course – au moins lorsque Joe Biden s’est retiré en juillet. Nous ne sommes pas là où je pensais que nous serions il y a un an.
Je pensais que Donald Trump plafonnait. Je ne m’attendais pas à ce que la démence et cette femme rabâcheuse se montre si offensante pour les gens normaux que même ceux qui n’aimaient pas Donald Trump se tourneraient vers lui.
Mme Harris fait bizarrement tout un plat des renégats comme Dick et Liz Cheney et désigne des collaborateurs comme Adam Kinzinger et le reste de la distribution du « bateau détestable » comme s’ils représentaient une sorte de contingent significatif d’électeurs qui allaient faire basculer l’élection dans son sens. En fait, les électeurs clés sont ceux qui n’aimaient pas Donald Trump auparavant, en grande partie à cause de son caractère trumpiste légendaire.
M.Trump lui-même est devenu sérieux et a réfréné ses pires impulsions, et il a engagé une équipe de campagne super-compétente qui a mené une opération fantastique.
Tout cela a aidé, mais ce qui a vraiment fait la différence, c’est que l’horreur totale de Kamala Harris a poussé des gens qui avaient juré qu’ils ne voteraient jamais pour Donald Trump à se réfugier dans le MAGAland.
C’est le prix à payer pour vouloir supprimer le Collège Électoral, remplir la Cour suprême (de gauchistes), prendre nos armes, castrer nos enfants et laisser les Israéliens sans défense face aux hordes semi-humaines qui tentent de les assassiner.
Oui, il s’agit d’une élection importante, et les personnes qui se sont ralliées à M. Trump après l’avoir rejeté ont fait preuve d’un sérieux et d’un patriotisme que nous devons célébrer.
Ceux qui ont abandonné le Parti Républicain, principalement parce que nous les avons rejetés en raison de leur long palmarès d’échecs, sont des ordures qui ont fait passer leur convoitise personnelle à l’égard de M. Trump avant leur pays. On ne les méprisera jamais assez. Et alors qu’il semble que nous allons gagner, c’est le moment où nous sommes en fait les plus vulnérables.
Nous ne sommes pas vulnérables face à Kamala – elle est trop bête pour créer une surprise en octobre, et il n’y a pas d’événement clé à venir qui lui permettrait de changer la trajectoire de cette course.
Le risque pour nous, c’est la complaisance. Le risque, c’est que nos concitoyens se disent : « C’est bon, je n’ai pas besoin de voter, et encore moins de faire voter ma famille, mes amis et mes voisins ».
C’est pourquoi nous pouvons encore perdre.
Alors, allez voter. Allez-y maintenant.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit la chronique de Kurt Schlichter, parue sur le site de Townhall
Traduction de Magali Marc (@magalimarc15)
pour Dreuz.info
Magali Marc a été directrice des communications dans diverses ONG tout en complétant une Maîtrise et un Doctorat en Science politique à l’Université de Montréal. Elle a enseigné la Sociologie du Québec ainsi que l’Histoire de la Constitution canadienne dans un collège bilingue de Montréal pendant plus de dix ans. Elle a publié de nombreux articles et textes d’opinion dans diverses revues à Montréal. Elle est l’auteur d’un cahier pédagogique d’histoire pour le Secondaire V, Les Défis du XXe siècle (2013, LIDEC éditeur).