ILS SONT DÉCIDÉMMENT INCORRIGIBLES…

Alors que le Premier Ministre annonce Urbi et Orbi qu’il sera d’une transparence totale et qu’il dira toujours la vérité, n’en déplaise à certains, une effroyable mesure a été prise par l’improbable ministre de l’économie. Vous savez, c’est ce pauvre gars qui s’appelle Armand et qui a confondu ce matin Barnier avec Berger.

D’ailleurs Barnier n’était peut-être même pas au courant de cette annonce faite par « son gouvernement ».

Ce n’est pourtant pas une petite annonce, elle concerne 17 millions de Français, puisqu’il s’agit des retraités !

De quoi s’agit-il ?

La retraite de base (celle de la CARSAT) est révisée chaque année au 1^er janvier et indexée sur le taux d’inflation observé à la fin des 2 mois précédents, soit à fin octobre 2024 pour la revalorisation au 1^er janvier 2025.

Une inflation estimée à 2.3/2.4%, d’où une revalorisation concomitante de la retraite de base (les régimes complémentaires ARRCO/AGIRC ne sont pas concernés).

Et, comme on dit dans mon patois Normand, « v’la ty pas » qu’il a été décidé de reporter cette revalorisation au 1^er juillet 2025 en se basant donc sur le taux d’inflation à fin Mai 2025.

Or donc, le taux d’inflation à fin mai 2025 devrait être de l’ordre de 1,88% et non 2,4%, Bercy (donc Armand) dixit.

Au surplus, il n’est pas prévu de rattrapage !

Les chiffres sont modestes, me direz-vous, mais multipliés par 17 millions, cela fait des sous et ce n’est pas vraiment gentil pour les retraités les plus modestes !

Ce que je remets en cause, c’est la méthode et cette effroyable hypocrisie.

Nigel Farage avait certainement raison quand il qualifiait Barnier lors de la négociation du Brexit de « pire hypocrite jamais rencontré ».

Dans la bouche d’un Anglais pur sucre, cela « a du sens ».

Et qu’il était alors perçu comme un européiste implacable, ce n’est donc pas un hasard si Macron, dont le rêve est de devenir leader de l’Europe, a nommé Barnier.

Finalement, tout se tient…

Macron se fout de la France, c’est bien évident, son rêve est ailleurs.

Quant à Barnier…

On verra !

Patrick ROBERT