L’IMMIGRATION NE PEUT PAS ÊTRE UNE VARIABLE D’AJUSTEMENT ÉCONOMIQUE !

Jean-Thomas Lesueur, directeur de l’Institut Thomas More, dans un article paru dans le JDD du 29 septembre, écrit que « l’immigration ne peut pas être une variable d’ajustement économique, car elle engage la conception de notre société ».

Et de citer la déclaration de Patrick Martin, l’actuel président du Medef, à « ne pas s’interdire de recourir, à tout niveau de qualification, à la main d’œuvre immigrée de manière très régulée, très ciblée, comme le font très bien d’autres pays ».

C’est en 1^er lieu omettre volontairement que nombre de pays européens ferment leurs frontières à l’immigration et mettent en place des mesures de retour au pays tout en supprimant les aides aux chômeurs immigrés.

En 2^ème lieu, si le Medef avait un soupçon d’humanisme et de responsabilité, il commencerait à prendre en charge la formation parmi les 13% de chômeurs immigrés. Cela aurait pour conséquence de réduire le taux de pauvreté qui est deux fois supérieur en raison notamment de leur absence de diplômes de base, et qu’ils représentent plus de 32% à n’avoir aucune formation…

D’autre part, si les emplois étaient payés à leur juste valeur, comme le souligne Thomas Lesueur : « Il est douteux qu’avec un réel effort sur les salaires, on ne puisse trouver, parmi les 5,1 millions de personnes sans emploi ou exerçant une activité réduite en France (catégories A, B, C), des candidats aux postes ‘‘réservés aux immigrés’’…

Le Medef, en suscitant l’ouverture des frontières à tout-venant, a pour seul objectif de maintenir des salaires au ras des pâquerettes…

Cela sans compter les municipalités principalement macronistes, du centre et de la gauche qui privilégient les logements aux immigrés chômeurs pendant que des français de souche, qui travaillent, dorment dans leur voiture, faute d’hébergement.

Les nuages de la révolte arrivent. Et je crains fort que le pauvre Barnier ne puisse les éloigner !

 

Vildenay