MOI, J’AI UNE TANTE QUI S’APPELLE FERNANDE !

Il a beaucoup de chance, Moussa Darmanin, il sait d’où il vient !

Tel n’est pas mon cas, puisque je m’appelle Robert et que mon grand-père paternel, Maurice, était un enfant abandonné, élevé par l’assistance publique.

D’où mon nom de famille. On donnait à l’époque un prénom comme nom, au hasard du calendrier. J’aurais pu m’appeler Fête-Nat ou Epiphanie !

Remarquez, vu mon look et celui de mes défunts frère et sœur, on est quasiment sûrs de ne pas être originaires du Maghreb ou d’Afrique !

Mais qu’arrive- t-il donc à Moussa ?

Comme le souligne le prometteur journaliste Arnaud Florac sur Boulevard Voltaire, « le problème avec Darmanin, c’est qu’il se croit tout permis ».

Fort de sa bonne aura en tant que Ministre de l’Intérieur, et il faut convenir qu’il a fait du boulot, il voulait donc parfaire son éducation de futur Président de la République en prenant le quai d’Orsay afin d’acquérir une dimension internationale.

Hélas, le Dieu Macron en a décidé autrement par le truchement de Barnier, son homme lige Européiste.

Exit donc Moussa, renvoyé à son simple rôle de député.

Je comprends son amertume, mais c’est grâce à ce genre de camouflets qu’on mesure la vraie dimension des hommes.

Avec son nouveau look débraillé de vendeur de voitures d’occasion, il se tourne vers les électeurs de Mélenchon en martelant ses origines et il cogne avec virulence sur Barnier.

On se demande même s’il ne rejoindra pas bientôt LFI !

Un lamentable spectacle !

De même nature que son complice Attal, dont le visage transpire désormais la rancœur et la haine, et qui utilise tous les leviers possibles pour se venger de son éviction.

Bon nombre de « vieux cons » comme moi pensaient que ces brillants jeunes hommes étaient l’avenir de la France.

Force est de constater qu’ils sont nuls et encore pires que les précédents.

Ça promet…

Patrick ROBERT