PAIX ET TRANQUILLITÉ POUR NOS ÉLEVEURS

Face à la montée de la colère des peuples, il arrive à la Commission Européenne de s’obliger à revenir sur des décisions abracadabrantesques. Aussi, en défenseur de l’écologie si bien entretenue par nos paysans et éleveurs de taille familiales, je me réjouis de la décision prise ce 25 octobre par les représentants des 27 États membres en faveur de l’abaissement du niveau de protection du loup qui ,passe d’un statut ‘‘strictement protégé’’ à celui de ‘‘protégé’’.

En dix ans, les loups en Europe ont doublé leur effectif passant en 2023 à 20.300 têtes causant des dommages croissants tels que chaque année, ce sont plus de 65.000 têtes de bétail qui sont décimées par les canidés.

Compte tenu de la lourdeur des institutions européennes et des recours indéfinis par les khmers verts, la décision devra être confirmée par le comité Théodule de la Convention de Berne sur ‘‘la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe’’.

Quid des assassinats de bœufs, moutons, chèvres qui nous nourrissent ? il y avait belle lurette que les loups avaient disparu de nos montagnes et de nos campagnes avant que les khmers verts en fassent leurs choux gras !

Ce 23 février 2024, Marc Fesneau, alors ministre de l’Agriculture et de ‘‘la souveraineté alimentaire’’, qui heureusement a disparu de nos terres, avait présenté un plan national d’action sur le loup dont on retiendra qu’à défaut de protéger nos élevages, il s’agit de "poursuivre la protection de l'espèce canidé’’ !

Parmi ce gouvernement où siègent nombre d’incompétents macroniens, le monde agricole, et principalement la Coordination Rurale, attend des mesures fermes de protection de notre agriculture et de nos élevages en incitant notamment la Grande Distribution à privilégié l’achat de proximité comme le fait depuis des années le Leclerc d’Incarville.

Annie Genevard, la Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt a obtenu un budget destiné à tenir les engagements de l’État. Souhaitons qu’elle réussisse ! À défaut, il faudra s’attendre à un embrasement général.

 

Vildenay