QUELLE LEÇON : LA VICTOIRE DU PEUPLE CONTRE L’ESTABLISHMENT
Donald a gagné et a battu à plate couture l’improbable et calamiteuse Kamala Harris.
Kamala Harris, après le putsch contre Biden organisé par Obama, est une sorte de caricature de ce que « l’establishment » wokiste américain a de pire.
Il n’y a qu’à constater la nature de ses soutiens les plus farouches : Quasiment tous les médias et des milliardaires du show-biz qui ont déversé des millions de dollars pour soutenir sa candidature avec des méthodes pour le moins douteuses.
Ainsi a-t-on vu Julia Roberts tourner un clip vidéo dans lequel elle incitait les épouses américaines à voter Harris pour se démarquer de l’inévitable tutelle de leurs maris, mâles blancs évidemment misogynes qui votent Trump !
Du grand n’importe quoi !
Et pendant que Harris restait dans son quant à soi dans ses milieux communautaires et wokistes, Trump battait la campagne, se déguisait en vendeur de Mac Do, allait ramasser les poubelles.
Trump a gagné parce qu’il s’est occupé des gens avec l’important soutien d’Elon Musk.
Trump a « ratissé » le plus large possible, il suffit de regarder une carte des Etats-Unis pour constater qu’il a battu Harris dans toutes sortes d’états.
Quelles leçons tirer de ce résultat ?
D’abord, c’est un camouflet pour Obama qui, c’est de notoriété évidente, « tirait toutes les ficelles ».
C’est aussi la débâcle de tous ces médias (y compris en France) qui ont fait du Trump bashing tellement intense que la plupart des gens doutaient de sa victoire.
En bref, c’est la déroute de tout l’establishment.
Le Trump de 2024 n’est plus le Trump de 2016 : Maintenant il sait comment son pays fonctionne. Il n’hésitera pas à remplacer et simplifier tout l’appareil administratif qui gangrène le pays, par exemple, et à gérer les Etats-Unis comme une entreprise.
Cela il sait faire.
Et quel exemple pour la France !
Outre la kyrielle de problèmes que connait notre pays, notre pays souffre d’un mal endémique beaucoup plus grave : sa fonction publique.
Ces « petits hommes gris », ainsi que les nomme Pascal Praud sont, de fait, les gestionnaires effectifs de la France.
Les politiques passent, pas eux. On les retrouve partout dans la haute fonction publique, allant d’un ministère à l’autre, d’une institution à l’autre avec une incroyable longévité, voyez Laurent Fabius, par exemple.
Si nous avions la chance d’avoir un équivalent Trump, peut-être pourrait-on enfin se débarrasser de toute cette clique inutile et couteuse.
Et Trump a, somme toute, une ambition très modeste : s’occuper de son pays « no more, no less ».
Un pays où 20% des citoyens assurent 40% de la consommation, un pays où la plupart des gens sont obèses, un pays où la violence et la drogue font des ravages, un pays où l’état fédéral est hypertrophié !
On ne peut pas ne pas faire un parallèle, une homothétie plutôt, entre les Etats-Unis et la France.
On dit souvent que tout vient des Etats-Unis, alors on peut espérer pour la France la venue d’un homme ou d’une femme qui saura prendre en main un navire en train de sombrer plus vite que le Titanic.
L’élection de Trump montre que c’est possible.
Patrick ROBERT