UNE ÉMINENTE CLIMATOLOGUE DOUTE DE LA VÉRACITÉ DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ! (2/2)
Le nouveau livre rédigé par Judith A. Curry, une éminente scientifique spécialiste, du changement climatique doute des théories du réchauffement planétaire. (Suite 2/2).
Tous les modèles climatiques sont condamnés à l’échec !
Curry, comme Lorenz, a conclu que la nature non linéaire des équations climatiques et les limites inhérentes aux mesures quantitatives des variables climatiques (dans une mathématique qui implique des nombres irrationnels avec une infinité de décimales) condamnent tous les modèles climatiques à l’échec.
Elle écrit : ‘‘De nombreux processus dans l’atmosphère et les océans sont non linéaires, ce qui signifie qu’il n’y a pas de relation simple entre la cause et l’effet. L’imprévisibilité inhérente au système climatique condamne tous les modèles météorologiques informatisés à l’échec dans un sens déterministe. Pour la météo, cette échelle de temps de prévisibilité est une question de semaines’’.
Bien que Mme Curry prenne soin de ne pas contrarier les hystériques du réchauffement climatique qui dominent le monde intellectuel aujourd’hui, ce qu’elle dit, c’est que les modèles du GIEC dictant que nous devons limiter les températures mondiales à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels au cours des trente prochaines années pour éviter un réchauffement climatique catastrophique reflètent un parti pris politique, plutôt que des conclusions tirées d’une science climatique légitime.
Un changement de paradigme s’impose
Mme Curry est favorable à un changement du paradigme climatique, passant d’une pensée déterministe produisant des scénarios apocalyptiques à un modèle probabiliste reconnaissant les incertitudes des résultats inhérents au climat de la Terre. Au lieu de se débarrasser des modèles climatiques pilotés par ordinateur, elle souhaite abandonner leur utilisation en tant que “machines à prédire” au profit d’une utilisation en tant que “générateurs de scénarios”.
L’essentiel de l’inquiétude de Curry est que:
+ notre compréhension du climat de la Terre est limitée ;
+ même les scénarios de résultats climatiques possibles générés par des modèles climatiques élaborés peuvent, au mieux, être considérés comme des possibilités et non comme des certitudes ;
+ Le fait que nous devions nous fier à des probabilités climatiques est un autre aveu de taille, compte tenu de la nature cataclysmique des changements survenus sur Terre au cours des temps géologiques – l’élévation des montagnes, le mouvement des continents et l’impact des astéroïdes, pour n’en citer que quelques-uns.
+ La Terre a connu cinq extinctions massives de presque tous les êtres vivants avant l’apparition de l’homo sapiens.
Le fait qu’une géoscientifique de l’envergure de Judith Curry soit prête à critiquer le GIEC sur le réchauffement climatique en s’appuyant sur les mathématiques de ses modèles climatiques aurait de quoi ébranler le monde, sans la censure médiatique absolue.
Sans ses modèles climatiques, le GIEC perdrait sa crédibilité en matière de prévision des catastrophes climatiques.
Curry expose cette nouvelle facette de l’animosité néo-marxiste à l’égard des Etats-Unis et des puissances capitalistes : supprimez les sources d’énergie fiables – les hydrocarbures – vous détruisez l’énergie abondante et abordable dont le capitalisme a besoin pour maintenir l’état industriel moderne. Reste la Chine, qui est excusée par les écolo totalitaires de sa pollution.
© Jean-Patrick Grumberg
Traduit et adapté depuis un article paru sur American Thinker
avec l’aimable autorisation de Dreuz.info
Jean Patrick Grumberg est journaliste.Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d'entreprise, lobbyiste.Il est contributeur au site de Pamela Geller, Dreuz.info et d'autres médias.