UN BRETON PAS VRAIMENT BRETONNANT !

Publié le par Patrick ROBERT

UN BRETON PAS VRAIMENT BRETONNANT !

Une bien étrange interview de Thierry Breton par Sonia Mabrouk sur Cnews.

D’emblée, on peut se demander ce que ce personnage vient faire dans une telle interview, alors qu’il n’est plus rien et n’a pas de mandat électif, mais passons.

Il fait partie de ces «grands influenceurs» dont la France a le secret : Attali, Minc, Tchuruk (qui a développé le concept d’entreprise industrielle sans usines) et tant d’autres…

Breton s’est livré à une critique acerbe d’Elon Musk, son ennemi juré. Il a évoqué sa carrière de dirigeant d’entreprise, alors examinons-là d’un peu plus près.

Brillant Supélec/diplômé de Stanford, Breton est évidemment un expert chevronné de tout ce qui touche à l’informatique et maintenant au numérique.

Passé par Bull, Thomson, France Telecom, Thierry Breton a la réputation d’être un sauveur d’entreprises adulé par ses pairs et sa carrière est réellement impressionnante.

Sauf que :

Son dernier poste en date, celui de PDG du Groupe ATOS géant Français de l’informatique, n’a pas été une franche réussite.

Le cours de l’action ATOS est aujourd’hui tombé à 0,0034 € et ce gigantesque groupe est au bord de la faillite.

Les analystes sérieux attribuent largement ce fiasco à Thierry Breton qui a mené une politique de croissance externe acharnée par des acquisitions tous azimuts et des choix stratégiques hasardeux, avec notamment, son retard sur le Cloud.

Pour autant, cela n’a pas empêché Breton d’être nommé Commissaire Européen par Macron.

Juste avant de partir, il avait vendu ses actions ATOS et empoché 10,5 millions en sus de son salaire mirobolant de PDG chez ATOS.

Cela lui a valu une enquête parlementaire dont il est, bien sûr, sorti blanchi.

Mais revenons à nos moutons.

Breton, très imbu de sa personne, s’est présenté comme le « grand régulateur Européen du numérique » et comme une «interface» avec les grands patrons des GAFAM.

Et de développer un bien étrange concept, bien dans la ligne de son langage incompréhensible, celui de «la liberté d’expression régulée» !

Donc d’une liberté relative, à l’inverse de Musk et Zuckerberg qui prônent une liberté absolue.

Et Breton d’expliquer que tout devait être traité au niveau Européen, le seul désormais à sa dimension, lui qui aspire clairement à remplacer von der Leyen, pas sûr que l’on y gagnerait au change.

Le Breton qui cultive des artichauds ou élève des cochons ou vend de belles galettes saucisses en jouant du biniou, lui il crée de la valeur ajoutée.

Le Breton Thierry qui raconte des sornettes avec suffisance et mépris, il n’apporte strictement rien, il est plutôt pitoyable, malgré la fortune qu’il a amassée avec les impôts des Français et un joli patrimoine immobilier : Hôtel particulier à Montparnasse, loft à New York, palais de Leopold Senghor au Sénégal, pays dont il est citoyen…

Et je me trompe en disant qu’il n’est plus rien : La liste des grandes entreprises Françaises et étrangères dont il est administrateur est réellement impressionnante.

Et ainsi que le révèle Le Figaro du 16 janvier dernier :

 «L'ancien commissaire européen va intégrer le conseil consultatif international de Bank of America, une activité rémunérée consistant en trois journées de réunion par an».

Dans une interview à JJ Bourdin, il avoue y représenter la voix de l’Europe…

Vive la Bretagne !

Kenavo.

UN PRÉSIDENT AUX ANGES !  

Patrick ROBERT

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