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Un bien joyeux bordel !
Il y a toujours eu dans l’Histoire des périodes où « tout pétait ».
Nous en sommes là aujourd’hui et tout risque d’aller vite en raison de l’immédiateté de la diffusion mondiale de la moindre information, du moindre évènement.
Je vous épargnerai la liste des misères de ce monde, chacun les connaît et en mesure l’ampleur.
Ce qu’il m’intéresse d’analyser, c’est de voir à quel point la reconstruction du monde d’après-guerre (je parle de la guerre de 39/45) était finalement si fragile.
Il aura suffi de l’élection d’un président un peu bizarre dans la première puissance mondiale pour que toute l’économie risque de s’effondrer partout, même au Groenland.
Il aura suffi qu’un leader Russe qui a reconstruit son pays et redonné sa légitime fierté à son peuple se mette à avoir des velléités de reconquête de territoires historiquement appartenant à son pays pour qu’une menace de guerre mondiale soit proclamée, attisée par des Européistes irresponsables dont nous avons une triste et infantile caricature en France.
Il aura suffi que l’Europe mette à sa tête un bien étrange leader auto proclamé et sans aucune légitimité pour que l’Europe ne devienne rien d’autre qu’un agrégat hétéroclite de pays aux intérêts divergents. L’Europe n’a jamais réellement existé, madame Van der Layen Ursula a définitivement tué ce qu’il pouvait en rester.
Il aura suffi que les Français, succombant au charme vénéneux d’un pervers narcissique, se laissent b…., pour que la France soit cassée de partout et envahie par une autre civilisation de manière irréversible parce que trop consentie et espérée par certains « influenceurs » qui manipulent les foules.
Les péripéties politiques, juridiques, sociétales, religieuses qui agitent sans trêve ni cesse le monde entier sont finalement logiques et « cohérentes ».
Chacun tire dans son coin, il n’y a plus de limites, ça va continuer.
Mon constat, certes largement critiquable, pourrait paraître désespéré, mais que nenni.
Prenons exemple sur la nature, tout simplement.
Que fait un animal quand il se sent malade ?
Il se réfugie dans son terrier, son nid, son habitat, reprend des forces, reste avec ses congénères, se recentre sur lui-même et attend son rétablissement pour ressortir un jour plus fort.
Même à Tchernobyl, la vie renaît avec force !
Il ne s’agit pas pour l’animal de fuir la réalité, mais uniquement de prendre conscience que son environnement est devenu tellement hostile et menaçant qu’il importe de se protéger tout le temps nécessaire.
Le mot tant galvaudé de « protectionnisme » n’est pas un vilain mot : Cela signifie la protection du peuple.
Et protéger, c’est un devoir, c’est le fondement du droit, d’ailleurs.
La mondialisation heureuse était une totale utopie : Elle n’a généré que de l’appauvrissement. Les flux migratoires en sont l’évidente preuve, l’interdépendance des économies démontre que c’est un château de cartes en train de s’effondrer : Par exemple, si la Chine perd ses clients, la chute sera terrible et le peuple Chinois retombera dans la misère et idem pour tous ces « pays pauvres » devenus les usines du monde……
Alors oublions tous ces projets mondiaux, tous ces organismes internationaux qui ne servent strictement à rien, toute cette pseudo « harmonisation heureuse » générée par la mondialisation.
Ne vous méprenez pas sur mes propos, ils ne sont en aucun cas xénophobes, bien au contraire.
Faire travailler des enfants en Mongolie pour extraire des terres rares ou des gosses dans des usines du Bengladesh pour fabriquer nos jeans, c’est une honte. En revanche écouter ces étranges chants Mongols à double voix ou pouvoir goûter la cuisine Bengali, c’est un bonheur et le vrai apport culturel.
Mais convaincre les Mongols et des Bengalis d’adopter le mode de vie occidental et bouffer des hamburgers, c’est honteux.
Le vivre ensemble, c’est le respect de l’autre dès lors qu’il nous respecte aussi dans notre intégralité, notre religion fondatrice, notre mode de vie…
Sinon, c’est le bordel.
A la réflexion, mon titre de « bordel » est peut-être malvenu. Le bordel n’était-t- il pas un lieu de plaisir ?
A chacun ses plaisirs.....
Patrick ROBERT