AU REVOIR LE SOCIALISME, BIENVENUE A LA SOCIAL-DÉMOCRATIE

Publié le par la-petite-souris-normande.com

 


 

Dans mon billet précédent, je traçais le tableau laissé par le socialisme des dinosaures.

Puis est arrivé "le changement" avec un nouveau gouvernement à l’image réformatrice que souhaitait Manuel Valls.

Deux exceptions : le maintien de Taubira et la nomination de Belkacem à l’Education nationale :

Taubira : le Premier ministre est conscient des ravages de sa politique criminaliste et il aurait bien aimé s’en séparer. Mais… le problème avec Taubira, c’est qu’une fois "virée", elle devient incontrôlable. C’est un électron libre qui ne manquerait pas de se venger en divulguant à la presse sous le manteau, jours après jours, ses révélations sur le "cabinet noir" chargé à l’Elysée de piéger Sarkozy…

Quant à la promotion de Belkacem à l’Education nationale et la Recherche : les chercheurs et les enseignants doivent rire sous cape en sachant qu’elle a échoué par 2 fois au concours de l’Ena... Gageons qu’aujourd’hui elle soit drivée manu militari par Gérard Collomb, son mentor, afin d’éviter ses erreurs récentes sur la « théorie du genre » si chère aux soixante-huitards que représentaient ses prédécesseurs.

Le remplacement de Montebourg par Emmanuel Macron est un signe voulu à l’égard des Chefs d’entreprise. Ce protégé de Jacques Attali et de Pascal Lamy est chargé d’appliquer les fameuses mesures du rapport de Jacques Attali, commandé par Nicolas Sarkozy. Celui-ci ayant reculé face aux chiffons rouges qui pointaient à l’horizon de 2012…

Enfin, le discours du Premier Ministre devant les Chefs d’entreprise, (dans le cadre de l’université d’été du Medef), a confirmé l’engagement social-démocrate voulu par Manuel Valls et qui devrait permettre au Parti Socialiste français d’être enfin reconnu pour son adaptation au Monde d’aujourd’hui…

Confronté à la stagnation de l’économie et à la hausse du chômage, Manuel Valls a essayé de convaincre les Chefs d’entreprise que « La France a besoin de vous ! »

Son intervention au Medef a suscité chez les Chefs d’entreprise de nombreux applaudissements et une standing ovation :

"Moi, j'aime l'entreprise"

"Entrepreneurs, la France a besoin de vous"

"Les Français ne s'y trompent pas, ils apprécient les PME"

"C'est absurde de parler de cadeaux aux entreprises"

"La compétitivité de nos entreprises doit être l'alpha et l'oméga de toute politique économique"

"Le retour de la croissance passera d'abord par le soutien aux entreprises"

"Je sais qu'il est d'usage d'opposer la gauche et le monde de l'entreprise, c'est un vieux refrain (...) Notre pays crève de ces postures".

Pour la France, Il ne reste plus qu’à l’Université d’Été à La Rochelle, que le Premier ministre soit soutenu par une forte majorité de militants et de parlementaires.

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Vildenay


Publié dans VILDENAY

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