COMMUNIQUÉ DE JEAN-MARC MOGLIA RELATIF À LA PRÉSIDENCE DE LA CASE

Publié le par la-petite-souris-normande.com

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

pour l’élection du Président de la CASE

Photo-JMM-2.jpgAprès les élections municipales, l’élection du Président de la CASE sera le « 3ème tour » de ce scrutin qui renouvelle les conseillers communautaires.

Les changements voulus pas les électeurs, à Louviers et dans d’autres communes, doivent se traduire dans une nouvelle gouvernance, y compris à la CASE.

Or, j’apprends avec stupeur dans la presse, que notre ami Patrice YUNG, battu par le suffrage universel dans un combat à la loyale à Louviers, et donc « non élu » à la CASE, vient de faire démissionner deux élus communautaires lovériens : Frank MARTIN et Roland LIENARD.

Dans quel but ? Celui de pouvoir siéger à la CASE, et donc d’en briguer la présidence !

Certes, on peut compatir et comprendre le désarroi d’un ancien élu qui n’a pas été reconduit par le suffrage universel. Mais, de la part d’un homme qui a toujours milité à l’ADCF (Association des Communautés de France) pour que les élus communautaires soient désignés au suffrage universel, c’est choquant et inquiétant.

Qu’après les élections et avant même d’avoir siégé au moins une fois, certains « démissionnent » pour favoriser un « arrangement », c’est choquant et inquiétant.

Quelle image pour Louviers, quelle image pour la CASE ?

Quelle image donne-t-on des élus avec ce comportement ?

En tant que démocrate et républicain, je suis choqué que l’on bafoue à ce point le suffrage universel. Le peuple a parlé, sa décision doit être respectée.

Elire le président de la CASE est une affaire sérieuse, qui engage l’avenir. Désigner à cette fonction un délégué minoritaire, donc contre la volonté des électeurs de sa ville serait un déni de démocratie.

De plus, ce qui est aussi inquiétant, c’est le blocage des institutions qui s’ensuivrait pendant 6 ans.

En effet, on se retrouverait dans une situation où le Maire de Louviers verra ses projets bloqués par son ancien adversaire battu et devenu « par miracle » le président de la CASE.

C’est la « cohabitation » qui recommencerait, avec ses travers et turpitudes que le pays a banni.

Nous avons à nos portes l’exemple d’un tel attelage avec la CAPE de Vernon de 2008 à 2014.

Le Maire de Vernon (de gauche) et le président de la CAPE (de droite), se sont neutralisés. Pendant 6 ans, il ne s’est rien passé, tout a été gelé !

La zone d’activités, à l’échangeur de Vernon, est restée désespérément vide, aucune entreprise ne s’est installée.

Qui paie la facture de ces blocages : les chômeurs, les artisans, les commerçants. Bref toute la vie locale est en sommeil. Alors qu’il est grand temps de se réveiller, de relever les manches tous ensemble pour faire venir des entreprises qui créeront des emplois.

Patrice, lorsque tu as été élu président de la CASE, tous les délégués ont voté pour toi parce que tu avais la légitimité de Louviers, et tu as bien rempli ta tâche.

Par tes mérites tu as gagné le droit de sortir la tête haute, avec le respect de tous.

Chercher à se maintenir, contre l’avis des électeurs et devoir son fauteuil à un petit arrangement ne serait pas compréhensible ni digne de ce que tu as accompli.

Alors Patrice, non pas ça et pas venant de toi !

Jean Marc Moglia, Maire d’Andé, Délégué communautaire.

 

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