JE VEUX ÊTRE CALIFE…

Publié le par la-petite-souris-normande.com

jvecalpdc.JPGAvant que Nicolas Sarkozy n'annonce son retour dans l’arène politique, penchons-nous un peu sur ses "challengers".

Passons outre sur François Fillon, le déserteur de la Sarthe, qui avait déclaré alors qu’il était 1er Ministre « Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer ». Qu’a-t-il fait pour que ça change ?

Comme dirait Jean-Pierre Chevènement : « un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne ! » Circulez, y a rien à voir !

Quant aux autres prétendants, ils rallieront le "chef" avec enthousiasme, par raison ou par nécessité.

Reste Alain Juppé.

Reconnaissons sa loyauté à l’égard de Chirac, jusqu’à se sacrifier pour les délits de ce dernier.

Maire de Bordeaux depuis dix-neuf ans et apprécié pour avoir "changé Bordeaux", les électeurs l’ont reconduit brillamment dès le 1er tour aux dernières municipales.

N’oublions pas non plus la leçon que lui avaient donné les Bordelais en lui rappelant qu’il devait se consacrer à leur ville au lieu d’aller flirter les salons de l’Assemblée nationale. Lui-même leur avait dit « je vous ai compris…»

Maintenant, passons aux choses sérieuses :

Son engagement derrière Obama-Hollande contre Vladimir Poutine au profit des néofascistes Ukrainien a de quoi frémir dans les chaumières.

Dans le même registre que l’actuel président Va-t-en guerre, il a déclaré la guerre en Libye. On voit tous les jours le résultat de cette guerre libyenne en Italie, en Afrique et ailleurs…

Puis Juppé a soutenu la déclaration de guerre à la Syrie, guerre que le président "normal" et les socialistes ont poursuivie. On peut aujourd’hui horriblement constater que les armes fournies a "l’opposition" au président Syrien se retrouvent dans les mains des djihadistes.

Juppé a cautionné la politique de Chirac, trahissant les promesses de ce dernier sur la fracture sociale…

A cause de son attitude psychorigide et son manque de concertation, en 95, il fut responsable de la grande grève qui paralysa le pays durant plusieurs semaines.

Ce fut lui aussi qui déclara à la télévision que Thomson ne valait pas un clou. Soit 1 franc après une recapitalisation de 11 milliards... Il est vrai que son sosie, l’actuel ministre des Affaires étrangères, toujours dans le dénie politique, avait estimé la valeur de Thomson à 4 milliards de francs : hautement fantaisiste !

Puis, il conseilla Chirac de dissoudre l’Assemblée nationale, permettant aux socialistes de revenir au pouvoir.

Aujourd’hui, le chouchou des médias est propulsé par les sondeurs et commentateurs de tous poils, comme le politique de droite le plus populaire…

A  70 ans, s’il se qualifie pour le second tour, les "sondeurs" affirment que l’électorat de gauche se reporterait sur lui.

Ce qui d’une part est à vérifier tout en laissant un goût amer, se souvenant de la réélection de Chirac qui s’est moqué comme de l’an quarante de ceux qui l’ont laissé sur le trône élyséen.

D’autre part, devant le constat d’échec de la politique de la Gauche, les électeurs qui voteront pour un candidat de droite s’assureront que leur confiance sera cette fois-ci honorée !

   employe-bureau-etoileb-032  

 

Vildenay

 


Publié dans VILDENAY

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