LA MÉGA AMBIANCE VALIROLAISE
Par Luc-Ernest Toujour
Pair de Reuil de Val
En cette fin d’été, notre commune ne semble pas près de sortir de la térébrante mégalomanie de son maire.
Avec une constante obstination, il assène critiques et commentaires acerbes sur le monde entier et débite des âneries à faire pâlir un sénégalais de souche sur ses pairs : les gens qui, comme lui, font partie de l’élite, c’est-à-dire l’aristocratie et « la crème » de la nation, dans tous les sens du terme.
Et donc les gens qui pensent comme lui.
Pensez global, agissez local, c’est le poncif de ceux qui sont obligés d’aller chercher dans la pensée collective pour compenser la stérilité de la leur.
A ses yeux, le local ne vaut pas mieux que le global et ses collègues de la Communauté ne sont que de sinistres imbéciles qui ne comprennent rien à rien : ils ont commis le crime de lèse-majesté suprême en osant refuser une de ses requêtes, d’ailleurs totalement inutile si on l’en croit.
Qui donc trouve grâce à ses yeux ?
Lui-même qui, entre deux séjours à Paris ou en Chine, daigne consacrer un peu de temps au développement de sa belle commune, havre de paix et de sérénité, modèle de gestion à la fois sérieuse et dynamique, exemple unique d’une prospérité retrouvée, ou plutôt trouvée, où même le vilain sigle de VRAC devient un exemple de réussite pour toutes et tous.
De telles réalités ne peuvent susciter que légitime jalousie, dans tous les sens du terme.
Ou un grand éclat de rire.
Dans tous les sens du terme.