LE PAIN, LA PAIX & LA LIBERTÉ
Deux de nos "fidèles" lecteurs de gôche me reprochent par mail, le terme « ces paroles mensongères qui sont l’apanage de la gauche française » dans mon dernier billet. L’un deux précise même que "si les paroles mensongères peuvent être attribuées au président normal, celui-ci n’est qu’une parenthèse dans l’Histoire de la Gauche"
Merci à ces fidèles lecteurs pour leurs remarques qui m’incite à quelques petits rappels :
La Chambre du Front Populaire de 1936 n’a-t-elle pas été élue avec le slogan « Nous vous apporterons du pain, la paix et la liberté » ?
Or, en 40, c'est-à-dire 4 ans plus tard, la Gauche a laissé aux français le rationnement, la guerre et pour nombre d’hommes, la captivité en Allemagne, sans compter l’horreur des camps de concentration…
C’est cette Gauche (socialistes & radicaux) qui vota sans vergogne les pleins pouvoirs à Pétain.
C’est de cette Gauche qu’ont été issus le socialiste Pierre Laval, chef de la Milice dont Le serment de la Milice mentionnait, entre autres, le combat contre la « « lèpre juive » et le socialiste collaborationniste Marcel Déat. Ce Déat qui avec Renaudel, Marquet et Montagon fusionnent le PSdF (le Parti Socialiste de France-Union Jean Jaurès) avec deux autres groupes de gauche modérée pour former en 1935, l’Union socialiste républicaine…
Malheureusement, les leçons de l’Histoire sont vite oubliées ou volontairement déformées.
Il suffit pour s’en rendre compte de lire avec stupeur le texte du Premier secrétaire de la fédération de l’Eure du Parti socialiste : « LE SOCIALISME DE JAURES EST UN ROC ! »
Avant d’écrire un tel texte, l’auteur aurait été bien avisé de relire l’histoire de Jaurès. Surtout par ces temps de gouvernance socialiste ou l’antisémitisme fait rage en France !
Denis Szalkowski, sur Voie Militante nous rafraichit la mémoire. Dans un billet intitulé "Anti-dreyfusard et antisémite…", Denis écrit : « Qui se souvient que Jaurès fut anti-dreyfusard avant d’être dreyfusard ! Qui se souvient, qu’avant de devenir un combattant de l’antisémitisme, Jaurès fut un antisémite notoire, lorsqu’il parlait – je cite – de l’”immense effort juif” et du “prodigieux déploiement de la puissance juive” à sauver le capitaine Dreyfus. Comment peut-on avoir oublié son article de 1895 consacré à “la question juive en Algérie” ?
Ce bourgeois au grand cœur qui défendit la veuve et l’orphelin à Carmaux n’était-il pas une girouette ordinaire dont le socialisme ne fut qu’un vulgaire fonds de commerce électoral ? »
Vildenay