LES POLICHINELLES VA-T-EN-GUERRE
Une fois de plus, le "machin Onusien" et "l’Europe des marchands" vont multiplier la réunionite pour "solutionner" la crise Ukrainienne.
Et notre flamboyant ministre des affaires étrangères (le va-t-en guerre des salons mondains) de vouloir multiplier les déclarations Poutinophobes, n’ayant jamais avalé son échec cuisant contre la Syrie.
Cette Europe de la finance et des haut-fonctionnaires si bien représentée par MM Asthon, Barroso et Van Rompuy, voudrait donner des leçons au monde entier.
Ces représentants européens de la mondialisation, soutenus par tous ces bobos de la gauche bien-pensante-finissante, préfèrent les effets de manche médiatiques plutôt que de s’armer face à la guerre économique et scientifique qui chaque jour désertifie les industries de nos territoires et appauvrit le peuple.
Incapables de créer un plan Marshall pour sortir l’Union Européenne de la crise qui sévit depuis des lustres, ils sont allés faire guiliguili à des néophytes Ukrainiens, leur proposant monts et merveilles alors qu’ils ne déboursent pas un kopek pour redresser les 28 pays de l’Union Européenne.
Non contents d’avoir provoqué et cautionné la poudrière des Balkans, les voilà vouloir diviser progressivement l’Europe centrale dont le plus triste exemple est la tragédie Ukrainienne d’aujourd’hui.
Certes, il ne fallait pas cautionner le régime corrompu et dictatorial de L’Ukraine et l’on peut légitimement adhérer à l’envie de liberté de son peuple, mais c’était désinvolte, pour ne pas dire criminel, que d’ignorer la population Russophile de l’Ukraine.
Il aurait été plus sage d’inciter les dirigeants Ukrainiens à préparer un référendum permettant aux citoyens de se prononcer démocratiquement tout en leur faisant pointer du doigt les conséquences éventuelles pour ne pas dire inéluctables de partition.
Nos bobos-salonards-occidentaux n’ont-ils pas compris qu’ils ne sont que des tigres de papier face à la Russie ?
Poutine n’est ni Hiller, ni Staline. Il a la volonté de retrouver sa place, et toute sa place, dans le concert des nations en redressant l’ex-URSS, en maintenant coûte que coûte les Etats membres de la Fédération, comme naguère les Américains et leur guerre de Sécession.
Ce n’est ni les Etats-Unis, ni l’Union Européenne qui feront peur à Poutine !
Plutôt que de vouloir jouer au chat ou à la souris avec le prochain G8 à Sotchi, il serait plus judicieux de proposer à Poutine un nouveau Yalta orienté non seulement sur la paix, mais aussi sur un projet nouveau d’échanges économiques entre l’Atlantique et l’Oural.
« Il s'agit aussi de mettre en œuvre successivement : la détente, l'entente et la coopération dans notre Europe tout entière, afin qu'elle se donne à elle-même sa propre sécurité après tant de combats, de ruines et de déchirements. Il s'agit, par là, de faire en sorte que notre Ancien Continent, uni et non plus divisé, reprenne le rôle capital qui lui revient, pour l'équilibre, le progrès et la paix de l'univers. »(Charles De Gaulle-Moscou 1er juillet 1966)
Vildenay