LES TRIBULATIONS DE GILDAS LE BRETON-BANGLADESH 2
TOURISME AU BANGLADESH - 02
Mon premier papier vous a donné des idées : «Voici une destination de vacances intéressante !»
A Cox’s Bazar la plage la plus longue du monde ! Des fruits ! Et un coût de la vie défiant toute concurrence.
Et puis, cerise sur le gâteau, vous viendriez ainsi me voir.
Juste une petite parenthèse : Pour ceux qui s'étaient inquiétés de mon confort, la situation s'est améliorée : un fauteuil, la climatisation...
Je ne suis pas à Cox’s Bazar mais dans le nord-ouest du Bangladesh, au milieu des terres. Le Bramhapoutre ne passe pas très loin.
Comme vous allez venir me voir, je vais vous donner quelques conseils pour vos déplacements.
Pour arriver à Dhaka vous prenez l’avion, soit Emirates soit Qatar Airlines ou encore Saudia Airlines : c’est tellement loin que ni Air France, ni British Airways ne viennent.
Pour vous déplacer ne cherchez pas à louer une voiture : les conditions de circulation vous feront peur très rapidement.
Quel moyen de transport utilisé ?
La marche à pied n’est pas conseillée : on ne parcourt pas, en général, de longues distances à pied.
Sauf ceux qui pratiquent les GR. Un Européen à pied c’est un évènement : tout le monde vous regarde et les mendiants tentent leur chance.
En fait pour être sous les projecteurs il suffit de sortir dans la rue. Les Bangladeshis marchent car les plus simples des transports en commun sont souvent hors de leurs moyens.
Ensuite il y a le rick-shaw, tricycle pour 2 passagers. Pas très confortable et une drôle d’impression d’avoir ce type qui pédale dur pour quelques 20 à 30 takhas suivant la distance (0,18€ à 0,28€).
Le rick-shaw ne permet pas d’aller bien loin mais on n’est moins sollicité. Je ne me sens pas à l’aise sur cet engin : voir le pauvre gars pédalé pour m’éviter de marcher. A Dhaka, l’espérance de vie de ces pédaleurs est de 40 ans.
La semaine prochaine, je vous indiquerai d’autres moyens de transports…
Gildas Le Breton