UN QUARTERON D’€UROPÉ-CENTRISTES…

Un quarteron d’€uropé-centristes a fait main basse sur l’UMP, censée être l’héritière du mouvement Gaulliste.

Il est vrai que c’est sous Chirac que cette déviation a commencé pour s’accentuer avec la création de l’UMP, dont le but était de couper l’herbe sous les pieds des potentiels candidats centristes aux présidentielles.

Comme l’écrit très justement Nicolas Dupont-Aignan :  « Le virage pris par la nouvelle direction de l’UMP qui accélère la course au centre est un contre-sens total et une pure folie. »

Nous connaissons l’humoriste Didier Gustin. Luc Chatel, (le nouveau secrétaire général de l’UMP), nous fait découvrir Philippe Gustin en le nommant directeur général des services du parti. Cet énarque fut directeur de cabinet de Luc Chatel au Ministère de l’Éducation nationale où il a laissé un très mauvais souvenir aux responsables de l’Ecole libre en voulant réduire drastiquement les moyens. Il aura fallu l’intervention de Nicolas Sarkozy pour stopper les dérives laïcardes de cet ancien enseignant de l’école publique.

Ce qui promet un beau "foutoir", ce toujours Luc Chatel s’est fait tancer par Patrick Devedjian qui lui a rappelé qu’ « il n’est pas là pour dire la ligne, mais pour expédier les affaires courantes » à propos de sa position sur le conflit à la SNCF.

Et Patrick Devedjian de demander à Luc Chatel de « se taire » afin d’arrêter la cacophonie qui commence à régner au sein du parti : «l'UMP sur la même ligne que la CGT, il fallait attendre Chatel pour trouver ça !»

Force est de constater qu’avec le putsch fomenté par Fillon, on peut s’attendre à des péripéties gravissimes pour ce parti, avant que Nicolas Sarkozy ne vienne bousculer toutes ces têtes comme un jeu de quilles.

Par plaisir, je laisserai le dernier mot au déserteur de la Sarthe, prononcé alors qu’il était Premier ministre : « Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer ».

Comme diraient Henri Queuille et Jacques Chirac : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. »

    Vildenay