VILDENAY : LE BLOGNOTES 39
Manifestant pacifique emprisonné sous le régime socialiste
LES DROITS DE L’HOMMME POUR TOUS ?
Il est surprenant, pour ne pas dire "alarmant" de constater que les associations de soit disant Droit de l’hommisme ne se soient jamais prononcées contre la répression policière à l’égard des participants aux grandes manifestations contre la loi Taubira.
Ni que la presse se soit fait l’écho d’une résolution adoptée en juin 2013 par le Conseil de l’Europe portant mention de « graves revers dans le domaine des droits de l’homme et de l’État de droit en France ».
Il sera intéressant de connaître les conclusions des députés rapporteurs qui doivent se rendre à Paris pour auditionner des responsables de la Préfecture de police, le procureur de la République, des membres des forces de l’ordre ainsi que des victimes d’arrestations arbitraires et de violences.
Rappelons que plus de 1.000 personnes avaient été arrêtées, placées en garde à vue et fichées en quelques semaines.
C’est ce qu’on appelle : un état policier !
A l’époque, pas un mot du thuriféraire socialiste lovérien des associations de droit de l’hommisme sur ces graves manquements à la Liberté d’expression.
« L’égalitarisme est une maladie contagieuse, il tue l’initiative » affirme M. Wu Jianmin, ancien ambassadeur de Chine en France, puis il ajoute : « l’égalitarisme tire son origine dans le populisme ! »
Sur la protection sociale, Mr Wu Jianmin, explique que les décideurs chinois ont compris une chose : « la protection sociale doit être à la mesure des moyens d’un pays sinon le système n’est pas durable ».
S’adressant à Alain Juppé, il lui précise que « les politiciens français n’ont jamais eu le courage de faire les réformes nécessaires à l’économie de la France ».
Alain Juppé, déséquilibré par les propos du diplomate Chinois, reconnait que « pour gagner les élections, il faut être démagogue », avouant que le modèle social français « fait partie de son logiciel, les électeurs étant ses clients… ».
LA FLAMME DU SYNDICALISME S’EST ÉTEINTE
André Bergeron nous a quitté ce 20 septembre. Pour ceux qui l’ont connu, il restera gravé dans nos mémoires comme un syndicaliste indépendant des partis politiques.
Quand Giscard d’Estaing lui propose dêtre ministre, il lui répond : « pourquoi faire ? »
Dans ses « Mémoires » parues en 2002, il écrit : « Il m’a toujours semblé indispensable de maintenir l’indépendance des syndicats, et vis-à-vis de l’État et du patronat comme vis-à-vis des partis politiques ».
Il est à souhaiter que les dirigeants des syndicats qui se disent "réformateurs" profitent de ce recueillement pour redevenir crédibles en renouant avec l’indépendance à l’égard du parti et du gouvernement socialiste.
Vildenay