LA FOIRE AU BOUDIN A LOUVIERS

Publié le par La Baronne de Le Case

LA FOIRE AU BOUDIN A LOUVIERS

Mon cher neveu,

La nouvelle spécialité de Louviers voudrait-elle entrer en concurrence avec Mortagne au Perche ?  En tous les cas, depuis septembre, dans la cité drapière, c’est la foire au boudin !

On a pu voir la drôle de tête faite par Le Bourgmestre  quand il a été contraint d’accueillir Annick Girardin, l’accorte ministre chargée du développement et de la francophonie, venue remettre à Franck Martin la médaille du mérite maritime.

On a pu mesurer le loupé municipal à l’occasion de la foire Saint Michel, dont le nombre de visiteurs a été divisé par deux malgré une météo clémente…

On a pu mesurer là aussi l’échec de la deuxième nuit du sport qui a attiré bien peu de monde.

La Petite souris a mis elle-même le doigt sur cette drôle de mesure que le Bourgmestre avait inspiré au Conseil des aînés et qui consistait à faire financer par le service public, une initiative privée de courtier à développer des mutuelles…

Ah ! Quand ça veut pas, ça veut pas... comme disait ma grand’mère.

Alors justement, le dixième anniversaire du Marathon Seine-Eure, plus grande manifestation sportive de l’agglomération, offrait une superbe occasion de se refaire le moral et la cerise à peu de frais. À cette occasion, d’ailleurs, le marathon a battu tous ses records : 805 inscrits sur la course éponyme, 186 équipes inscrites à l’Ekiden (ça fait 1.116 participants), et 600 bénévoles ... On comprend pourquoi il est important de donner à cette occasion une bonne image de la ville, d’autant que beaucoup de participants, ne sont pas de la région.

Louviers n’est plus dans la course !

Mais là : catastrophe ! Pas de participation de la police municipale au service d’ordre, ce qui est grave, mais ne relève après tout que de la responsabilité du maire...  Pas d’orchestre place de la Porte de l’eau, ce lieu stratégique de la course où les coureurs passent deux fois et qui permet aux derniers de voir passer les champions...  Bref, la ville que les participants sillonnent le plus longtemps a joué les grandes indifférentes.

Pas de feu d’artifice à la Saint-Michel, pas de musique au marathon, incapacité de se bouger et à sourire, tensions au sein de la municipalité ... Nous avons là tous les symptômes de la dépression communale...

Comme vous pouvez le constater, mon cher neveu, Il serait temps d’aller voir le docteur.

LFLF---.JPG  Isa de Malhortie, Baronne de la Case

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