L'HUMANISTE GEORGES POMPIDOU

Publié le par Vildenay

L'HUMANISTE GEORGES POMPIDOU

Trois présidents de la République (Emmanuel Macron, Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas Sarkozy) ont honoré l’œuvre de Georges Pompidou, au cours de l’anniversaire des 50 ans de son élection à l’Élysée.

Le 15 juin 1969, Georges Pompidou est élu président de la République avec 58,21% des voix, face à Alain Poher. Il nomme Jacques Chaban-Delmas au poste de Premier ministre, fonction que celui-ci occupa jusqu'au 5 juillet 1972, date à laquelle, face à un complot élaboré par Marie-France Garaud et Pierre Juillet au siège de l'UNR, avec la complicité notamment de Jacques Chirac, René Tomasini et quelques autres personnalités dites Gaullistes, il est contraint à la démission pour avoir préparé son projet social nommé Nouvelle société.

Il est important de rappeler cette période des Trente Glorieuses de prospérité (1946-1975), à faire rougir ses successeurs, notamment :

L’élévation dans le rang social de tout travailleur assidu.

Mise en place d’un remarquable projet industriel et technologique tels que Ariane, Airbus, Tgv, le nucléaire civil…

En 1973, création du premier ministère de l’Environnement avec à sa tête Robert Poujade

Dans la cadre de la vision fédérale du Général de Gaulle, Il accepte l’entrée du Royaume-Uni dans l’Europe en exigeant que ceux-ci se rallient au compromis de Luxembourg, prévoyant la possibilité pour un État de faire cavalier seul si ses intérêts vitaux sont en péril.

C’est sous sa présidence que notre production industrielle dépasse celle de l’Allemagne et de l’Angleterre… A faire rêver !

Intrinsèquement humaniste et d’une grande culture, au cours et après les troubles de mai 68, il incarne un rôle d’apaisement tant souhaité par les Français. C’est pourquoi, lorsqu’il est mort, après 5 ans de mandat, il bénéficiait de 55% d’opinions favorables… qu’aucun de ses successeurs n’obtiendra.

Fils d’instituteurs, il tenait scrupuleusement à rester fidèle à ses racines Auvergnates et au patriotisme incarné par le Général de Gaulle. Il décède d’une longue maladie, le 2 avril 1974.

Laissons lui le mot de la fin (*) : « En fin de compte, il y a chez quelques hommes - je ne parle que des grands - une sorte de don magnétique. Certains savent le faire passer dans les mots, qui sont poètes, en vers ou en prose. D'autres s'en servent pour guider un peuple et l'entraîner vers une Terre promise. Des uns et des autres, la prospérité rappelle indéfiniment les œuvres et les exploits ».

employe-bureau-etoileb-032     Vildenay

 

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