L’ABDICATION €UROPÉENNE

« Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. Mais aussi, un pareil système se trouverait, à coup sûr, impuissant à entraîner et à diriger les peuples et, pour commencer, le nôtre, dans des domaines où leur âme et leur chair sont en cause. Cette abdication des Etats européens, en particulier de la France, aboutirait inévitablement à une sujétion extérieure. C'est, d'ailleurs, pour éviter une telle inconsistance et, de ce fait, une telle dépendance, que nous tenons à voir l'union de l'Europe constituée par des nations qui puissent et veuillent réellement lui appartenir ».

(Charles De Gaulle Conférence de presse du 19 avril 1963.)

Il n’est pas "politiquement correcte" d’exprimer un point de vue différents des sermons des eurobéats. D’autant, qu’à droite, à part Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen, l’ensemble des partis dits de "gouvernement" prônent un discours identique à celui du PS.

Pourtant, chacun devrait savoir que les institutions €uropéennes ne sont plus légitimes depuis le référendum de 2005 et le hold-up du NON des français par le traité de Lisbonne.

Chacun sait qu’on ne peut plus faire de politique dans le cadre de l’€uro.

Car c’est l’€uro qui bloque cette magnifique idée de construction Européenne qui avait si bien commencée avec le marché commun, les échanges bilatéraux entre nations, les bourses Erasmus…

Puis, patatras, cet €uro dont on nous promettait des miracles a appauvri les peuples, bloqué la croissance du vieux continent et suscité des rapports de forces entre les états qui se devaient d’être solidaires. Et tous les bonimenteurs qui hier prônaient l’€uro du bonheur, nous promettent le chaos s’il devait disparaître…

Voilà 30 ans que Mitterrand, Chirac, Sarkozy et aujourd’hui Hollande, sont à la remorque du bon vouloir des Américains, qui via l’Allemagne et l’Angleterre, dictent notre marche à suivre.

Il est inéluctable que l’€uro éclate en morceaux prochainement. Ce qui ne veut pas dire l’éclatement de l’Europe.. C’est avant tout une entité géographique avec un passé historique qui nous lie les uns aux autres.

On nous avait promis que l’Europe c’était la paix ! Et on a obéi au diktat des américains en répandant la guerre en Serbie. Pire, la France est abandonnée par ses partenaires européens dans sa lutte contre le terrorisme islamique en Afrique.

Pire, au lieu de dialoguer avec Poutine, notre sémillant Laurent Fabius suit les ordres d’Obama et des Russophobes pour allumer le feu en Ukraine en cautionnant des fascistes encadrés par plus de 400 mercenaires américains. (Bild am Sonntag)… D’autant que l’Allemagne verrait d’un bon œil l’éclatement de l’Ukraine qui lui permettrait d’avoir une main-d’œuvre bon marché.

Nos dirigeants, et leurs courroies de transmissions que sont la plupart des médias, nous dressent un tableau russophobe, alors qu’après le désastre communiste, la Russie retrouve fierté et espérance pendant que les peuples des pays d’Europe du Sud (y compris la France) désespèrent, confrontés qu’ils sont par le chômage, l‘appauvrissement et une immigration incontrôlée ou voulue qui met en péril les fondements de notre société.

Alors, voter pour les représentants de cette €urope des marchands du temple et des fonctionnaires associés, c’est accepter le déclin, la paupérisation et les affrontements inéluctables.

Il est temps de changer de braquet et d’espérer une autre Europe, plus fraternelle et dont les dirigeants se préoccupent et respectent leurs concitoyens.

  Vildenay