L’EUROPE MÉDIÉVALE ET CHRÉTIENNE ETAIT ARRIÉRÉE : AH BON ? (3/3)
Le mantra préféré des anticléricaux, antireligieux, et militants de l’athéisme laïcard, c’est : ‘‘la science et la foi sont totalement incompatibles !’’. Or un constat historique honnête démontre exactement le contraire : ce qu’on nous ressasse au nom d’une idéologie amnésique et discriminante ne correspond nullement à la vérité : ce sont les croyants, hommes d’Église en particulier, qui ont été au cours des siècles les pionniers de la science et des grandes inventions ayant édifié notre société. Ainsi, ces figures marquantes ont été soigneusement occultées à des fins de propagande laïque, au service d’un mythe du progrès sans religion, qui en 2018 reste toujours dans l’air du temps, avec l’appui des politiques.
En voici un aperçu, non exhaustif, ce qui veut dire qu’il y en a encore une liste considérable d’autres non mentionnés ici. Il est cependant déjà assez long pour que nous le publions en 3 fois.
Ingénieur anglais, il invente le galvanomètre et l’électromètre. Il est expert dans la mécanique, la théorie de la turbulence et la termodynamique. « Nous sommes entourés de preuves éclatantes d’une intelligence bienveillante ».
Prêtre catholique belge, il fonde la cytologie et explique la division cellulaire.
Médecin français, il découvre le principe de la radioconduction. « La science est un effort vers la création. La religion est un effort vers le créateur ».
Inventeur américain de Chicago. Il lance une fabrique d’ampoules électriques. Il dépose 33 brevets d’éclairage électrique domestique, de générateurs, de moteurs électriques. L’exposition internationale d’électricité de Paris le nomme ‘‘symbole international de la modernité et du progrès social scientifique’’. « Mon grand respect pour les ingénieurs, surtout pour le plus grand d’entre eux : Dieu ! ».
Mathématicien illustre, il est également physicien et philosophe. « Comment, sans sortir des limites de sa science,, le physicien pourrait-il soutenir que la notion divine n’est pas nécessaire pour qu’un corps lancé dans le vide se meuve éternellement ! »
Physicien allemand, découvreur de l’émission spontanée du rayonnement, il participe à la création de la mécanique quantique. Prix Nobel 1928, il préside l’Académie Pontificale des sciences. Il poursuit des travaux déterminants sur la théorie des quanta.
« Religion et science ne s’excluent pas mais se complètent et se conditionnent ».
Physicien, membre de l’Académie des sciences, travaille sur la thermodynamique. Il publie une œuvre d’histoire des sciences : ‘‘Le système du monde, histoire des doctrines cosmologiques’’ dans laquelle, en tant que catholique engagé, il souligne l’immense apport des savants chrétiens du Moyen-Age au progrès de la connaissance scientifique.
Prêtre portugais qui s’intéresse aux expériences sur l’énergie solaire. Il travaille à mettre au point le premier four solaire en 1899. Dans les Pyrénées, il construit le plus grand four solaire de l’époque (7 m. de diamètre) atteignant une température de 1500° Il recherche comment obtenir des azotes fertilisants pour l’agriculture.
Physicien américain, Prix Nobel de Physique 1923. Il déclare au faîte de sa carrière : « Après avoir consacré toute ma vie à la recherche scientifique, je suis convaincu de l’existence d’une divinité qui préside au destin de l’humanité ».
Chirurgien et biologiste français, Prix Nobel de Physiologie et de Médecine 1912. Renommé comme chirurgien. Il est le pionnier des techniques de conservation d’organes pour greffes et transplantations. C’est un catholique militant suite à un miracle réalisé à Lourdes sous ses yeux.
Prix Nobel en 1909, inventeur des liaisons par ondes hertziennes. Il déclare : « La science seule est incapable d’expliquer beaucoup de choses, et entre toutes, le plus grand des mystères, le mystère de notre existence ! Je suis croyant, je crois à la force de la prière, non seulement comme catholique pratiquant mais comme scientifique ! ».
Prêtre catholique, paléontologue français. Il a contribué par ses expéditions et ses recherches à la classification des œuvres paléolythiques et à l’étude de l’art préhistorique.
Physicien allemand juif considéré comme le plus grand scientifique du 20ème siècle. Prix Nobel de physique en 1921, il est à l’origine de l’équation E=mc2 qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie. L’encyclopédia britannica dit de lui ‘‘En niant fermement l’athéisme, Einstein exprime une croyance dans le Dieu de Spinoza révélé dans l’harmonie de ce qui existe’’. Einstein déclare : « Je l’ai dit de nombreuses fois, Dieu ne joue pas aux dés avec ce monde ! ».Einstein meurt avec la nationalité suisse et américaine.
Médecin italien qui après l’épidémie de choléra de 1911 travaille à la recherche de traitements efficaces. Premier médecin à Naples à expérimenter l’insuline pour le traitement du diabète. Il est lié à l’idéal franciscain et vient au secours des plus pauvres. Il conseille à ses étudiants en médecine : « Souvenez-vous que vivre est une mission, un devoir, une douleur. Vous devez vous occuper non seulement des corps mais aussi des âmes souffrantes qui viennent à vous ! ». En 1987, il est reconnu saint par le pape Jean-Paul II.
Prêtre jésuite français, travaille sur les fouilles à la recherche d’hominidés anciens (en particulier le sinanthrope).Elu à l’Académie des Sciences en 1950, il publie des méditations avec sa vision personnelle du cosmos où il met au centre le Christ ressuscité, en harmonie avec les découvertes sur l’expansion de l’univers et l’évolution biologiques des espèces.
Biophysicien et philosophe allemand. Il invente la thérapie par rayons X. « Avec tant d’inventions et de découvertes depuis tant d’ années, Dieu parle d’une manière plus distincte et plus forte à travers les chercheurs et les inventeurs ! ».
Chrétien convaincu, de mère luthérienne et de père catholique, il travaille à la mise en forme de la mécanique quantique. Il met au point une équation d’onde qui s’associe à l’état d’une particule. Il reçoit le Prix Nobel de physique en 1933. Les travaux de Schrödinger ont donné à Watson l’inspiration dans la recherche du gène et de l’ADN.
Scientifique allemand rattaché à l’observatoire de Heidelberg, il donne son nom au théorème Vogt-Russell. Il publie ses pensées : « L’existence du monde postule une origine qui n’a pas besoin d’origine…Science et religion ne sont nullement contradictoires, mais bien plutôt complémentaires ».
Historien et juriste français, très cultivé, il s’oriente vers la physique. Il publie un mémoire sur ‘‘la nature ondulatoire de l’électron’’ dont les propositions sont expérimentées par des Américains. Il est un acteur important de la mécanique quantique. Il est membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie française et de l’Académie pontificale des sciences. Catholique fervent il écrit : « Entre la science et la foi, il ne saurait y avoir de véritables oppositions, elles sont les deux grandes préoccupations de l’humanité ».
Prêtre belge distingué par le pape Pie XII. Astrophysicien et mathématicien, il illustre la cohabitation productive de la science et de la foi. Dès avant 1950, il affirme que l’univers est en expansion. Premier à formuler la loi de proportionnalité entre la distance et la vitesse de récession des galaxies. Il imagine la théorie du Big-Bang pour évoquer la construction de l’univers à partir d’un atome primitif. Il refuse le concordisme voulant prouver les vérités de foi par les faits scientifiques.
Zoologiste français, auteur de nombreuses publications. Son traité de zoologie présente sa conception de la théorie synthétique de l’évolution des espèces. Il s’exprime ainsi : « Si je rejette Dieu, je ne comprends plus rien. Si je veux comprendre, je suis obligé de faire référence à Dieu pour reconnaître le sens de l’histoire ».
Après ses études à l’Ecole supérieure d’électricité, il entre chez les Jésuites et est ordonné prêtre. Docteur en mathématiques il se rend plusieurs fois en Chine à un observatoire pour opérer des mesures de longitude. Il participe à la mise au point d’un pendule de précision qu’il emporte dans ses expéditions et qui initiera la carte gravimétrique à l’échelle du globe. Elu membre de l’Académie des Sciences en 1946, il sera élu président du Conseil international des unions scientifiques en 1955.
Physicien français, professeur à Polytechnique, président de l’union catholique des scientifiques français et membre de l’Académie pontificale des sciences. Il témoigne de ce qui l’anime dans ses recherches : « Science et christianisme, loin de s’exclure, se vivifient et se confortent l’un l’autre ».
Né en Alsace germanique, le physicien français est reçu à l’Ecole normale supérieure où il sera un grand spécialiste en mécanique quantique. Il fonde le laboratoire de spectroscopie hertzienne, il étudie la résonance hertzienne dans les atomes. Prix Nobel de Physique en 1966, il commente ses découvertes sur ‘‘l’étrange matière’’. En tant que chrétien protestant, il affirme : « L’idée que le monde, l’univers matériel s’est créé tout seul me paraît absurde ! Je ne conçois le monde qu’avec un créateur. Pour un physicien, un seul atome est si compliqué, si riche d’intelligence, que l’univers matérialiste n’a pas de sens ! ».
Neuro-physiologiste australien, il reçoit le Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1963, pour son travail sur les cellules nerveuses du cerveau. Ses réflexions sur la conscience l’amènent à exprimer le sens d’une foi redécouverte dans l’expérience : « Certains vont jusqu’à dire que tout sera finalement expliqué par les activités des cellules nerveuses. Programme réductionniste ! Nous vivons dans deux mondes distincts : le monde de l’esprit et le monde matériel (qui inclut le cerveau). Il y a une interaction intense à travers cette frontière entre l’esprit et le cerveau ».
Physicien et philosophe allemand. Sa recherche porte sur l’énergie de liaison entre nucléons et les processus nucléaires au sein des étoiles. Il découvre le procédé cyclique de la fusion nucléaire dans les étoiles. Avec un philosophe indien, il crée en tant que chrétien une ‘‘fondation pour les sciences occidentales et la sagesse orientale’’ en 1970. Il milite pour la paix.
Physicien américain, il travaille sur le laser et obtient le brevet fondateur du maser. Prix Nobel de physique en 1964 avec des Russes pour des travaux en électronique quantique. Il est membre de l’Académie pontificale des sciences. « En tant que croyant, je ressens fortement la présence et les actions d’un Etre créateur au-delà de moi-même mais toujours proche. L’intelligence a quelque chose à voir avec la création des lois de l’univers ».
Célèbre pour ses travaux en aérodynamique supersonique et transsonique, membre de l’Académie des sciences, et catholique engagé, il publie un document : ‘‘Mémoires d’un scientifique chrétien’’.
Généticien français, il découvre l’anomalie chromosomique à l’origine de la trisomie 21. Il est primé en 1969. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques, et membre de l’Académie pontificale des sciences.
Astronome américain, chercheur à l’observatoire du Mont Palomar, il se concentre sur la vitesse d’expansion de l’univers. En 1958, il publie son estimation de la constante de Hubble. Par ses études spectrales d’amas globulaires âgés de 25 milliards d’années, il en déduit que l’univers ne se dilate pas indéfiniment. Juif devenu chrétien, il expose son cheminement : « Enfant j’étais athée. C’est mon expérience scientifique qui m’a conduit à la conclusion que le monde est plus compliqué que ce qui peut être expliqué par la science. Ce n’est que par l’intermédiaire du surnaturel que je comprends le mystère de l’existence ! ».
Astrophysicien français il promeut l’ordinateur, pour lequel il crée un langage de programmation adapté et un système de gestion. Il met au point un compilateur pour le langage FORTRAN créée par IBM. Professeur à la Sorbonne et directeur de l’Institut de programmation, il montre que l’informatique est une science avec son objet et ses méthodes. Il participe au mouvement mondial visant à formuler un programme juste, répondant aux attentes. Il crée l’association des scientifiques chrétiens en 1998. Il tient à affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre la foi et les sciences. « Une conscience aiguë de notre finitude nous fournit une clé d’interprétation des Ecritures. En l’acceptant, nous permettrons à l’Esprit de venir nous éclairer ».
avec l’aimable autorisation de Dreuz.info.
Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, Membre de la JRJK, Commission de dialogue judéo-catholique (conférence des évêques suisses et fédération des communautés israélites suisses).