SÉNATORIALES

Comme prévisible, les résultats des élections sénatoriales du 24 septembre 2023 témoignent d’une stabilité politique des élus locaux et de leurs votes puisque ceux-ci ont été élu au cours des années précédentes...

Les Républicains et les Centristes restent majoritaires ce qui permet à Gérard Larcher (LR) de conserver la présidence de la Chambre Haute. Bruno Retailleau est reconduit à la tête du groupe LR ainsi qu’Hervé Marseille pour l’Union Centriste.

Le Rassemblement national (RN) entre au Sénat avec trois élus.

La division chez les macronistes (ex-socialistes, MoDem, Horizons d’Édouard Philippe, Darmanin ou Indépendants) les a fait reculer. Cette division ne cessera d’être alimentée en vue de la présidentielle de 2027 où les velléités personnelles se feront de plus en plus jour.

A gauche le Parti Socialiste (PS) se maintient comme le premier groupe de gauche suivi par le Parti Communiste (PCF) qui, sous l’impulsion de Fabien Roussel, passe de 15 élus à 17. Les Verts (EELV) restent marginaux.

Heureusement, les robespierre de La France Insoumise n’obtiennent aucun siège. Cela semble confirmer la disparition de la Nupes à plus ou moins brève échéance.

Par ces résultats, Macron se voit de plus en plus isolé. Le Président avait mobilisé TF1 et France2 le soir même des élections pour… n’en pas parler ! D’autant que la seule ministre qui a candidaté, Sonia Backès, la Secrétaire d’État à la Citoyenneté, a été largement battue en Nouvelle Calédonie.

Les réunionites de Macron n’intéressent que ceux qui ont un besoin de reconnaissance politique. Sa cote de confiance s'établit à 28%. Elle est sur une pente glissante depuis le début de l'été.

A défaut de dilapider l’argent des contribuables pour s’allier aux Américains contre la Russie, le président serait bien avisé de se souvenir de la déclaration à l’Assemblée nationale du député socialiste Jean Montalat : « la Corrèze avant le Zambèze ». Même si Macron est né 13 ans plus tard.