23ÈME JOUR DU PLACEMENT ABUSIF DE KEVIN STREBLER, VIOLENTÉ PSYCHOLOGIQUEMENT, SÉQUESTRÉ, PRIVÉ DE LIBERTÉ ET DE TOUT CONTACT AVEC SA FAMILLE PAR L'ASE12
Lettre ouverte à l’attention de Mme Laura Galliussi, Juge des enfants à Rodez (LR/AR)
Madame,
Le 17 novembre 2023, vous avez cru bon de placer notre fils Kevin, STREBLER, pour le protéger du conflit parental auquel vous avez jugé qu’il était exposé.
Il me semble que vous n’avez pas bien mesuré les conséquences du traumatisme que l’ASE12 lui a imposé, dans l’application de votre jugement.
Madame SCIE, Principale du collège de REQUISTA en est encore ébranlée à ce jour. J’ai rencontré notre fils, hier, à la Maison des Solidarités de Rodez, après qu’il ait vécu trois semaines de privations affectives et de libertés : liberté de communiquer avec ses amis, liberté d’aller et venir, privé aussi d’exprimer le moindre désir.
J’attire votre attention sur le fait qu’il a été déscolarisé deux semaines– malgré l’obligation légale d’aller à l’école en France – et ce, sans compensation intellectuelle.
Sa santé a été également négligée car placé chez un couple de fumeurs compulsifs ; devenu fumeur passif, il s’est plaint d’irritations de la gorge et du nez, contraint de se réfugier, seul, à l’étage, pour échapper à la toxicité de la fumée (photos à votre disposition). Aucun soin ne lui a été prodigué, aucune consultation médicale demandée.
Après l’intervention de ma sœur médecin, auprès de la cellule de recueil des informations préoccupantes, il a été déplacé dans une autre famille qui, à nouveau, l’a privé de toute liberté, jusqu’à lui interdire de téléphoner, en lui confisquant le chargeur du portable.
Après ces trois semaines de réclusion et de maltraitance avérée, je n’ai pas reconnu notre fils Kevin, complètement éteint, à la fois triste et intérieurement révolté.
Madame la Juge, savez-vous vraiment, comment vivent les enfants dans certaines familles choisies par l’ASE12 ?
Au vu de ces événements, je pense que non, humainement, car vous n’auriez certainement pas pris une décision aussi délétère pour ce jeune adolescent de 14 ans et demi.
Kévin, que vous avez voulu et cru protéger a vécu les pires moments de sa courte vie, au point de vouloir se suicider (SMS écrit de sa main à votre disposition, juste avant la suppression de l’usage du portable).
Aussi, je vous demande de bien vouloir lui permettre de passer les vacances d’hiver, avec ses cousins et cousines, entouré de personnes responsables et bienveillantes qui le chérissent, et avec lesquelles il se sent bien.
Le curseur n’est systématiquement positionné que d’un seul côté. Personne ne veut ouvrir le dossier à Rodez: personnels de justice, magistrats, procureur de la République (qui classe toutes les plaintes sans suite). Etc…
Recouvrer sa liberté totale c’est que nous, toute sa famille, demandons pour Kevin et pourquoi nous nous battons.
Comme l’écrit Kévin à qui veut bien le lire, il était habitué au conflit parental qui dure depuis sa naissance, mais il n’est pas prêt à vivre les conséquences de votre décision, peut-être trop hâtive. Son souhait exprimé, devant vous, par la voix de son avocat, a toujours été : vivre chez son père et voir sa mère à son rythme. Pourquoi n’est-il pas écouté et entendu ?
Certes, nous avons interjeté appel de votre décision de placement mais, vous le savez, cela risque d’être long. Comment Kevin pourra-t-il tenir ?
Soyez remerciée de bien vouloir lire cette requête, pour un enfant en grande souffrance.
Cc : Toutes personnes susceptibles d’agir et ayant à être informées de la situation de Kevin depuis le 17 novembre 2023.
+ 33 632 464 435
+ 33 660 668 747
Communiqué daté du 10 décembre 2023
Kevin, 14 ans ½, a demandé à être entendu à plusieurs reprises par la justice ruthénoise. Il ne l’a jamais été, malgré ses demandes écrites répétées.
Après 6 années de vie normale chez son papa, il ne veut pas retourner en famille d’accueil à Pont de Salars où il n’a rien à y faire.
Considérant que mon fils était en danger, seul à Rodez dans le froid et dans la nuit, je l’ai mis à l’abri et en sécurité.
Kevin est depuis vendredi soir 8 décembre sous la protection de professionnels de la santé spécialisés dans l’adolescence.
Marc G. Strebler