APRÈS LA DÉCISION DE LA COUR D’APPEL DE NEW YORK, DONALD TRUMP VA CONTINUER DE GAGNER !
Le grand Trumpdini frappe à nouveau !
A-t-on jamais douté que Donald Trump échapperait d’une manière ou d’une autre aux griffes de ses méchants et pourtant si incompétents ennemis ?
Martha Raddatz, la journaliste de ABC News, peut recommencer à pleurer et les animateurs de MSNBC peuvent s’éloigner, dépités, de leurs caméras en position à l’extérieur de la Trump Tower ou du Trump National Golf Course.
Il n’y aura pas d’adjoints du shérif qui viendront avec des cadenas.
M. Trump a obtenu une réduction de sa caution en appel, et il peut couvrir le montant le plus faible.
Oh, et pour faire bonne mesure, il obtiendra 3 milliards de dollars d’actions supplémentaires la semaine prochaine, lorsque sa plateforme Truth Social sera cotée en bourse.
Le reste d’entre nous reste assis, bouche bée, à imaginer ce que ce type va faire ensuite.
Je n’ai pas vu quelqu’un sortir autant d’as de sa manche depuis le Grand Cardini [NdT: un prestidigitateur britannique].
Letitia James martèlera que “cela ne change rien” – M. Trump doit toujours tout l’argent du verdict – mais elle a tort.
Donald Trump aura maintenant environ deux ans pour passer par les cours d’appel de New York, et probablement aussi par la Cour suprême des États-Unis (la SCOTUS), pour réduire ce jugement à sa plus simple expression.
Je ne pense pas que la cour d’appel de New York lui accorderait un répit si elle ne pensait pas qu’une grande partie de la décision du juge Engoron est faible ou carrément ridicule.
Les dirigeants des grandes compagnies d’assurance étaient tout à fait convaincus que M. Trump annulerait, ou du moins réduirait considérablement, les jugements rendus contre lui.
CNBC a même rapporté la semaine dernière que le Chubb Group (un leader mondial de l’assurance) envisageait d’avancer à Trump la totalité du demi-milliard pour la deuxième caution d’appel, avant qu’il ne soit confronté à de nombreux problèmes politiques, y compris probablement ceux venant des autorités de régulation des assurances de l’État de New York.
Peu importe.
Le procès Stormy Daniels/”hush money” (l’affaire du prétendu achat de son silence) aura lieu le mois prochain.
Le principal témoin contre lui sera Michael Cohen, un menteur répugnant et ancien avocat de Trump, qui a été condamné pour des crimes sans rapport avec ce qu’il a fait pour la famille Trump.
C’est Me Cohen qui a mis en place tout le système de paiement de non-divulgation à Daniels en 2016, qui, qu’on le veuille ou non, n’était pas illégal.
Il est tout à fait possible, dans un procès criminel avec douze jurés à New York, qu’au moins un ou deux “hommes bons et vrais” voient clair dans l’affaire pathétique d’Alvin Bragg (le procureur de district de Manhattan).
Même si M. Trump était condamné pour ces absurdités, après Fani Willis et ses escapades, la plupart des électeurs, du moins les partisans non-fanatiques, atteindront le point de rupture, où tous les arguments juridiques semblent absurdement injustes et où ils feront la sourde oreille.
Dans n’importe quel combat équitable en novembre, entre l’insubmersible Donald Trump et le cadavre de Joe Biden, je parie sur Trump.
Espérons simplement qu’il aura encore quelques tours dans son sac pour le second mandat.
Source : American Thinker
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Frank Friday1, paru sur le site d’American Thinker, le 26 mars.
- Frank Friday est avocat à Louisville, dans le Kentucky.
Magali Marc a été directrice des communications dans diverses ONG tout en complétant une Maîtrise et un Doctorat en Science politique à l’Université de Montréal. Elle a enseigné la Sociologie du Québec ainsi que l’Histoire de la Constitution canadienne dans un collège bilingue de Montréal pendant plus de dix ans. Elle a publié de nombreux articles et textes d’opinion dans diverses revues à Montréal. Elle est l’auteur d’un cahier pédagogique d’histoire pour le Secondaire V, Les Défis du XXe siècle (2013, LIDEC éditeur).