“SI TRUMP ÉTAIT RESTÉ AU POUVOIR, IL N’Y AURAIT PAS DE GUERRE EN UKRAINE ET AU MOYEN-ORIENT” (Viktor Orban)

Publié le par Jean-Patrick Grumberg

“SI TRUMP ÉTAIT RESTÉ AU POUVOIR, IL N’Y AURAIT PAS DE GUERRE EN UKRAINE ET AU MOYEN-ORIENT” (Viktor Orban)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban était l’invité de Donald Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, le 8 mars.

L’ancien président américain Donald Trump a fait l’éloge du Premier ministre hongrois, qu’il a qualifié de “leader fantastique”. Et confirmant ce que Dreuz est l’un des seuls médias francophones à affirmer, le Premier ministre hongrois a déclaré qu’avec Trump, Poutine n’aurait pas osé déclencher sa guerre territoriale contre l’Ukraine.

« Ce fut un honneur d’accueillir Viktor Orbán et sa charmante fille, Flóra, hier soir à Mar-a-Lago. Viktor est un grand dirigeant, respecté dans le monde entier [JPG pas en Europe de l’Ouest, où l’UE lui reproche de refuser de se laisser envahir par les Africains]. La Hongrie est un pays sûr grâce à ses politiques d’immigration rigoureuses, et tant qu’il sera aux commandes, il en sera toujours ainsi ! [JPG l’esprit progressif accorde plus de valeur aux droits civils, aux frontières ouvertes, qu’à la protection de la vie humaine).

Voici la déclaration complète de Viktor Orban : « Si Trump était resté en fonction, “il n’y aurait pas de guerre en Ukraine et au Moyen-Orient” a déclaré Orban ».

« Ma rencontre avec le Président Trump est terminée. Le président Trump a été un président de paix, il a inspiré le respect dans le monde et il a créé les conditions de la paix. Pendant sa présidence, il y a eu la paix au Moyen-Orient et la paix en Ukraine. Il n’y aurait pas de guerre aujourd’hui s’il était encore président des États-Unis. Nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’il y aura la paix lorsqu’il y aura des dirigeants mondiaux qui veulent la paix. Je suis fier que la Hongrie soit l’un de ces pays. Nous avons également convenu que les relations économiques américano-hongroises ont encore beaucoup de potentiel, même si notre chiffre d’affaires commercial a dépassé les 9 milliards de dollars. Nous ne voulons pas en rester là et, dès le retour du président, nous donnerons un nouvel élan aux relations commerciales américano-hongroises. Ici, en Amérique, la campagne bat son plein et avance à grands pas. C’est aux Américains de prendre leur propre décision, et c’est à nous, Hongrois, d’admettre honnêtement qu’il serait meilleur pour le monde et meilleur pour la Hongrie que le président Donald Trump revienne ».

« Je ne pense pas que Orban ait raison, lorsqu’il dit “qu’il y aura la paix lorsqu’il y aura des dirigeants mondiaux qui veulent la paix”. Vouloir n’est pas suffisant pour faire face à l’axe du Mal. Vouloir est un vœu, mais une action. Ce dont le monde a besoin pour atteindre la paix, c’est de leaders qui agissent, et agissent avec force, détermination et intelligence stratégique, des qualités que possède Donald Trump. Et à part les Etats-Unis, aucun pays au monde n’a la force militaire et stratégique pour y parvenir. Enfin, je ne crois pas que “vouloir” soit la bonne voie pour atteindre la paix. Je crois que la paix s’impose par la démonstration de force – un comportement qui fut fondamental au succès de l’espèce humaine, et dont les preuves sont apparues chez les premiers Homo sapiens comme essentielles à la structuration sociale.

Enfin, un dernier mot qui n’étonnera pas ceux qui me connaissent : je me surprends à ne pas avoir eu de réaction, en prenant connaissance de la visite d’Orban. Pourtant, dans le cas inverse, j’aurais trouvé scandaleux qu’un dirigeant étranger rende visite à Barack Obama alors que Donald Trump est président, et qu’il ne rencontre même pas ce dernier. Mais là, ma première réaction a été une non réaction. »

Nous n’avons aucune légitimité à accuser l’autre d’appliquer deux poids deux mesures, si nous ne nous voyons pas que nous faisons la même chose.

© Jean-Patrick Grumberg  

avec l’aimable autorisation de Dreuz.info

Jean Patrick Grumberg est journaliste.Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d'entreprise, lobbyiste.Il est contributeur au site de Pamela Geller, Dreuz.info et d'autres médias.
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