"BOMBE SALE" : MOSCOU DÉTAILLE LE PROJET D'UNE PROVOCATION UKRAINIENNE
Malgré la censure imposée par Macron, Ursula & Cie contre les sites Russe d’information, ‘‘la petite souris normande’’ est à même de publier de temps à autres des informations à contrario de la propagande des maîtres de Paris, Bruxelles et Cie.
Moscou accuse Kiev de développer une "bombe sale". Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a multiplié les coups de fil dans les capitales occidentales, dimanche 23 octobre, afin d’informer les gouvernements européens.
Ses informations ont été développées, lundi, lors d'un briefing de l'armée russe. "Deux organisations ukrainiennes ont des instructions spécifiques pour la fabriquer", a déclaré le général Igor Kirillov, en charge des substances radioactives, des produits chimiques et biologiques. Selon le haut-gradé, cette arme conçue par l'Ukraine serait même entrée "dans sa phase finale" de développement.
"Dans la doctrine des renseignements occidentaux, le concept de bombe sale était jusqu'ici évoqué dans un cadre subétatique’’, explique à France-info Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques : ils n'envisageaient pas son utilisation par un Etat, mais par des entités plus informelles, tels des groupes terroristes.
Contrairement à une arme atomique, dont l'explosion résulte de la fission (bombe A) ou de la fusion (bombe H) nucléaires, il n'y a pas d'effet létal massif, poursuit Olivier Lepick. Le principal danger provient de l'exposition ou non à des radiations. Selon Moscou, Kiev chercherait à mettre en péril des dizaines de milliers de personnes sur "une superficie pouvant atteindre plusieurs milliers de kilomètres carrés", y compris en Pologne.
En Ukraine, la mise au point des matériaux radioactifs indispensables à la fabrication d'une "bombe sale" sont utilisés dans les hôpitaux, les établissements de recherche, les sites industriels ou militaires.
L'Ukraine possède les infrastructures et le potentiel scientifique (au sein de son institut de physique de Kharkiv) nécessaires à la fabrication d'un tel engin, affirme l'armée russe. Celle-ci a même échafaudé un scénario dans lequel les autorités ukrainiennes utiliseraient du combustible usé, notamment de l'oxyde d'uranium, disponible dans le stockage ou les piscines des trois centrales nucléaires en activité qui restent sous son contrôle (celle de Zaporijjia étant occupée par l'armée russe).
"L'Ukraine veut intimider la population locale, augmenter le flux de réfugiés vers l'Europe et accuser la Fédération de Russie de terrorisme nucléaire", écrit le ministère de la Défense russe pour justifier son scénario.
Le cabinet de Zelensky, ajoute Moscou, aurait eu des échanges avec des responsables britanniques, portant sur la technologie nécessaire à la conception de telles armes. L'armée russe dit être préparée à ce cas de figure, et disposer de forces capables d'évoluer en milieu radioactif. Elle a également diffusé plusieurs visuels pour illustrer les menaces, qui se contentent de citer des installations civiles connues.
Comme à l’habitude, les accusations russes ont été accueillies avec circonspection et défiance dans les capitales occidentales soumises au diktat Américain.