L’AGRICULTURE FRANÇAISE À L’ÉPREUVE DE L’UNION EUROPÉENNE : LES POSITIONS DES DÉPUTÉS DU RASSEMBLEMENT NATIONAL

CONTEXTE

Suite au déclenchement de la guerre en Ukraine, la Commission européenne a imposé une libéralisation des échanges commerciaux qui vise principalement les fruits et légumes ainsi que les produits agricoles transformés.

Pour rappel, cet accord était censé permettre le transfert de produits agricoles ukrainiens vers des pays hors Union européenne. Ces produits n’étaient pas censés se retrouver sur nos marchés et pourtant ils submergent désormais nos étals.

ANALYSE

Suite à cette libéralisation, la Hongrie et la Pologne ont interdit l’importation de blé ukrainien dans leur pays à cause d’une rupture de concurrence trop importante induite par l’absence de droit de douane. L’UE, véritable pompier pyromane, travaillerait à compenser à hauteur de 100 millions d’euros les pays membres de l’Union européenne qui souffriraient de cet accord, après avoir déjà versé en urgence 50 millions d’euros en mars dernier. Tout cet argent ne pourra plus être utilisé en cas de catastrophe agricole.

En 2023, l’importation de céréales ukrainienne a été décuplée !

Deux données : en 2018, l’Ukraine était le 5e producteur mondial de maïs et le 8e producteur de blé. On mesure la menace pour nos producteurs.

L’importation des denrées alimentaires ukrainiennes, censée transiter en Europe pour être exportées dans le monde entier, cause de grosses difficultés à de nombreux secteurs français (avicole, céréalier...). Des millions de poulets ukrainiens ne respectant pas nos normes se sont retrouvés dans nos commerces entraînant à la baisse le prix de nos volailles françaises.

COMMENTAIRES ET POSITIONS

Nous avions déjà voté contre lors de la première libéralisation, nous avons donc voté contre ce nouveau texte qui va, de facto, aggraver très sérieusement la situation de nos agriculteurs. Nous avons été les seuls...

J'ADHÈRE !