LES SCANDALES DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE

Publié le par Vildenay

LES SCANDALES DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE

La dite ‘‘Cour pénale internationale’’ vient de publier un arrêt contre la Président de la Russie… Arrêt relayé avec délice sur les antennes de nos médias ! A contrario d’être sérieux, c’est non seulement un gag, mais une injure à l’égard d’un Peuple qui a élu à plusieurs reprises Vladimir Poutine à la tête d’un pays de près de 150 millions d’habitants.

Rappelons-nous qu’en octobre 2017, le réseau European Investigative Collaborations publia des documents confidentiels révélant certaines pratiques discutables de lobbying de l'ancien procureur Luis Moreno Ocampo, durant et après son mandat ainsi que des conflits d'intérêts relatifs à la situation libyenne.

Quelques mois plus tard, l'ONG Norwegian Helsinki Committee demande à ce que, d'une part, des enquêtes larges et transparentes sur les violations des normes professionnelles et éthiques commises par des membres de la Cour soient diligentées et, d'autre part, que les rôles de l'ancien Procureur et celui de son chef de cabinet de l'époque, Silvia Fernández de Gurmendi, soient précisés… Demandes restées sans suite !

Nombre d'ONG réagissent en émettant de vives critiques. HRW évoque un ‘‘déni de justice’’. Pour Amnesty International, ceci ‘‘affaiblit davantage encore la crédibilité de cette institution’’. En avril 2019, l'une des Chambres préliminaires rejette la requête de la Procureur demandant l'autorisation d'ouvrir une enquête sur ‘‘les actions’’ américaines en Afghanistan… ‘‘l'ouverture d'une enquête est contraire aux intérêts de la justice’’…le visa de la Procureur est révoqué…

Sur un autre terrain, il est relevé qu'en cédant finalement aux menaces américaines, les juges de la Chambre préliminaire oublient que leur rôle ne se limite pas à évaluer les chances concrètes de réussite d'une procédure et que leur crédibilité s'évalue également au regard de leur capacité à adresser des ‘‘mises en garde’’ en cas d'abus commis par des États puissants, dimension jusqu'ici inédite pour une juridiction pénale internationale.

En 2015, l'avocat Toby Cadman soutient ‘‘qu’un grand nombre des ONG qui fournissent des témoins à la CPI ont reçu des subventions de la part de gouvernements européens qui financent aussi la Cour’’…

Après sept ans d’instruction… et trois ans de procès… l’ex président Ivoirien, Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, sont acquittés. Les preuves de leur culpabilité n’ayant pas été apportées. 10 ans d’emprisonnement pour rien !

Leur emprisonnement a eu lieu sous la pression de la France, présidée à l’époque par Nicolas Sarkozy, au profit du rival de Gbagbo, Alassane Ouattara… Les précédents dirigeants politiques traduits en procès ont, eux aussi, été relaxés : le congolais Jean-Pierre Bemba, le kenyan Uhuru Kenyatta...

Les juges et leurs acolytes ne seront pas poursuivis pour incompétence et emprisonnement illégal…

En 16 ans d’existence, la CPI n’a condamné que trois personnes, essentiellement des sous-fifres. Cette institution aura déjà coûté au contribuable plus d’un milliard d’euros avec 18 juges payés 15.000 € par mois…

Non seulement la CPI est depuis longtemps instrumentalisée politiquement, mais un autre reproche qui lui est fait, c’est d’être quasi raciste, de n’enquêter que sur les pays Africains !

Trente deux États ne reconnaissent pas la Cour Pénale Internationale. Notamment, sur les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, trois n’y adhèrent pas : la Russie, la Chine et les États-Unis. A ceux-là s’ajoutent l’Inde et l’Afrique du Sud. La Cour n'exerce donc aucune juridiction sur eux. D’autres pays sont en voie de quitter cette parodie de justice.

Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier. (Martin Luther King)

PS : Pied de nez aux États-Unis et son valet Zelensky : la Russie vient de prendre la tête du Conseil de sécurité de l'Onu.

QUAE SUNT CAESARIS CAESARI !

 

Vildenay

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