80% DES COLLABOS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE ÉTAIENT DE GAUCHE !

Publié le par Jean-Patrick Grumberg

80% DES COLLABOS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE ÉTAIENT DE GAUCHE !

QUAND LA GAUCHE RÉÉCRIT L’HISTOIRE

POUR FAIRE DISPARAITRE SON HONTEUX PASSÉ

Dans cette série que j’ai intitulée ‘‘la gauche réécrit l’histoire pour faire disparaître son honteux passé’’, je passe en revue la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

« 80% des collabos de la Seconde Guerre mondiale étaient de gauche », rappelle le rabbin français Haim Harboun, né le 13 août 1932 à Marrakech.

Dans cette série que j’ai intitulée « la gauche réécrit l’histoire pour faire disparaître son honteux passé », je passe en revue la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

« 80% des collabos de la Seconde Guerre mondiale étaient de gauche », rappelle le rabbin français Haim Harboun, né le 13 août 1932 à Marrakech.

« Il est temps qu’on lève le voile posé par les historiens des années 70 et 80 qui se sont largement employés à revisiter l’histoire pour sauver leurs meubles »  explique Harboun.

Levons le voile, même si nous savons qu’il retombera constamment sur les mensonges du passé dégueulasse de la gauche, dont l’écho explique le nauséabond présent, la haine viscérale, le penchant totalitaire, le terrorisme intellectuel, le désir de censure, la diabolisation de tous ceux qui ne partagent pas leurs idées, et de ceux qui ne se soumettent pas.

Nous vivons la violente censure de toutes les idées dont ils n’autorisent pas l’expression, cela ne sort pas de nulle part, ça n’est pas de la génération spontanée : c’est profondément enraciné dans une histoire qu’il faut rappeler.

Des historiens de gauche ont réécrit l’histoire de gauche pour blanchir la gauche.

Que la gauche fut dominante dans la collaboration parce qu’elle fut dominante dans le pacifisme est une vérité très dérangeante, et les historiens soucieux d’inculper ’’toutes les droites’’, soucieux de leur faire porter la responsabilité des erreurs, des trahisons et des crimes des années 1940-1944 ont tous un trou de mémoire sur ces quatre années noires.

L’économiste et historien Simon Epstein a montré que la gauche falsifie l’histoire pour faire disparaître son honteux passé.

  • Le principal argument d’Epstein tourne autour de l’idée que des mouvements de gauche pensaient que collaborer avec l’Allemagne nazie pouvait favoriser la réalisation de leurs objectifs visant à ébranler le capitalisme ou le colonialisme. Il suggère que des groupes de gauche ont vu le pacte nazi-soviétique comme un mouvement stratégique qui s’alignait sur leurs propres objectifs anti-impérialistes ou anticapitalistes. Le pacte, signé en 1939 entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, comprenait un accord de non-agression et un protocole secret qui divisait l’Europe de l’Est en sphères d’influence.
  • L’autre argument est que la collaboration était considérée par la gauche pacifiste comme un moyen d’atteindre la paix.

Cette idée repose sur le fait que certains pacifistes pensaient qu’en ne résistant pas au régime nazi, ils pourraient empêcher d’autres guerres et conflits.

Epstein soutient que ces pacifistes, plutôt que d’adopter une position de principe contre le fascisme et le nazisme, ont opté pour une approche passive qui a contribué à l’effort de guerre nazi. En ne s’opposant pas ou en ne résistant pas activement à l’occupation nazie, ces pacifistes, selon Epstein, sont considérés comme collaborant indirectement avec les occupants en permettant leurs actions.

Voici ce qu’écrit Epstein :

  1. La majorité des premiers résistants étaient issus de l’Action Française qui prônait le «nationalisme intégral». Les collaborateurs, pendant la Seconde Guerre mondiale n’étaient donc pas majoritairement à l’extrême droite. C’est tout l’inverse.

La majorité des premiers résistants était issue de l’Action Française qui prônait le «nationalisme intégral» et était germanophobe.

  1. Le pacifisme fut le vecteur principal de la collaboration avec les nazis, et les pacifistes furent donc très nombreux à collaborer.
  2. La gauche fut dominante dans la collaboration avec Hitler parce qu’elle fut dominante dans le pacifisme entre 1940 et 1944.

Que François Mitterrand fut l’ami de René Bousquet, le collabo responsable de l’arrestation de plus de 60.000 Juifs principalement par la police française n’est plus un secret, même si à gauche, le fait est minimisé comme s’il n’avait pas d’importance, ou ignoré. Surtout, ce n’est pas une coïncidence.

Que Mitterrand fût pétainiste non plus, et cela montre que les collabos n’étaient pas ceux qu’on croit.

Dans une lettre retrouvée dans ses archives, François Mitterrand fait même l’éloge du SOL (Service d’Ordre Légionnaire), groupe paramilitaire chargé de pourchasser les ennemis du régime de Vichy.

Et Mitterrand est à Vichy lorsque les fonctionnaires de la police française arrêtent les Juifs à Paris et en zone libre, sous les ordres de son ami René Bousquet.

En avril 1943, François Mitterrand remplit un formulaire pour recevoir la francisque

Tout le monde sait que Mitterrand a reçu la francisque. Ce qu’on sait moins est qu’il déclare ; « Je fais don de ma personne au maréchal Pétain, comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre ».

Mitterrand est-il resté fidèle à son œuvre ? A vous de décider. Presque jusqu’à la fin de sa vie, il déposera des gerbes sur sa tombe.

Mitterrand était-il le seul homme de la gauche française à collaborer ?

Loin de là :

  • Pierre Drieu-La Rochelle, partisan du fascisme français dans les années 1930 et collaborateur pendant l’occupation allemande. Etait-il vraiment d’extrême droite avant-guerre ? Non. Il était de gauche !
  • Jean Luchaire, Pierre de Brinon, Alphonse de Chateaubriand : des hommes de gauche !
  • Doriot, Déat ? De gauche !
  • Les collabos comme Cocteau, Aymé, Giono ? De gauche ;
  • Bergery ? Radical de gauche !
  • Bertrand de Jouvenel ? De gauche !
  • Simon Sabiani, Maurice-Ivan Sicard, Paul Perrin, André Grisoni, Paul Rives, Maurice Levillain, Barthélemy Montagnon, René Chateau, : tous de gauche, tous collabos !
  • Robert Jospin (le père de Lionel) pacifiste intégral, munichois, proche de Marcel Déat : SFIO !
  • Camille Chautemps, Georges Bonnet, Maurice Papon, René Bousquet : la gauche radicale !
  • Robert Hersant : gauche radicale !
  • Charles Spinasse, Georges Monnet : eux aussi de gauche !
  • Alfred Baudrillart, Marc Augier, Jean Balestre : tous à gauche !
  • Camille Planche, Léon Emery, René Gérin, étaient déatistes et venaient de la gauche !
  • Saint-Loup (alias Marc Augier qui, avant-guerre, chantait «Au-devant de la vie» avec ses camarades juifs des Auberges), Saint-Paulien (alias Maurice-Ivan Sicard, qui avant-guerre vomissait dans son «Huron» le fascisme et les fascistes), Roland Gaucher (ex- Roland Goguillot qui militait aux Etudiants révolutionnaires), François Brigneau (Emmanuel Allot, pacifiste de gauche) : des ex-antifascistes, des anciens de la gauche et de l’extrême gauche, et qui devinrent des ordures de la collaboration, puis militants d’extrême droite après la guerre.
  • René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy : centre gauche.
  • 12 des 17 ministres SFIO de la fin de la III° République furent exclus du parti après guerre pour avoir collaboré avec les Allemands.

Les liens entre l’intelligentsia française de gauche et les nazis

Annie Lacroix-Riz est une historienne française qui a écrit sur les liens entre les intellectuels de gauche français et l’Allemagne nazie. Ses travaux, tels que « Le Choix de la défaite : Les élites françaises dans les années 1930» explorent les choix faits par certains segments de la société française, y compris les intellectuels de gauche, pendant la période précédant la Seconde Guerre mondiale.

itant Jean-Paul Sartre, Louis-Ferdinand Céline bien-sûr, André Gide, Arletty, Paul Claudel et Charles Claudel, Abel Bonnard, Pierre Drieu La Rochelle, écrivain proche des cercles gauchistes et surréalistes et beaucoup d’autres, Annie Lacroix-Riz explique dans son livre que l’intelligentsia française de gauche a vu dans la collaboration avec l’Allemagne nazie un moyen d’atteindre ses objectifs idéologiques.

Des ponts idéologiques entre la gauche et le nazisme

Annie Lacroix-Riz suggère que l’intelligentsia de gauche qui s’est rapprochée du nazisme croyait que la collaboration s’articulait autour des idées suivantes :

  • Anti-impérialisme et anti-colonialisme : certains intellectuels français de gauche étaient désillusionnés par les politiques coloniales et impériales de la France. Ils voyaient dans l’Allemagne nazie, qui était également opposée aux puissances coloniales, un allié potentiel pour saper le système colonial et briser l’emprise des nations impérialistes.
  • Opposition au capitalisme : Selon Lacroix-Riz, certains intellectuels de gauche pensaient que la collaboration avec l’Allemagne nazie pouvait affaiblir le capitalisme et conduire à sa chute. Ils considéraient le conflit comme une occasion de créer une société plus équitable après la guerre.
  • Résistance à l’Union soviétique : Certains gauchistes étaient désillusionnés par les politiques de l’Union soviétique, surtout après le pacte Molotov-Ribbentrop, un accord de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique. Lacroix-Riz suggère que ces personnes considéraient la collaboration avec l’Allemagne nazie comme un moyen de contrer l’influence de l’Union soviétique.
  • Apaisement et pacifisme : un sentiment de pacifisme et d’apaisement prévalait parmi certains intellectuels qui espéraient que la collaboration avec l’Allemagne nazie pourrait empêcher d’autres guerres et destructions.
  • Nationalisme et revanchisme : Dans le contexte de la défaite de la France en 1940, certains intellectuels de gauche ont pu voir dans la collaboration un moyen de retrouver la fierté nationale et de surmonter l’humiliation de la défaite militaire.

Des historiens tentent d’effacer le travail de sape des historiens des années 70.

En plus de Simon Epstein, un certain nombre d’historiens modernes tentent de rétablir la vérité historique. Citons :

  • Eric Hobsbawm était un historien marxiste britannique connu pour ses travaux sur l’histoire sociale et l’histoire du communisme. Bien qu’il ne se soit pas spécifiquement intéressé à la collaboration avec l’Allemagne nazie, son livre « Age of Extremes : The Short Twentieth Century, 1914-1991 » aborde les interactions complexes entre le communisme, le fascisme et d’autres idéologies politiques au cours XXe siècle.
  • Annie Lacroix-Riz, citée plus haut.
  • A. James Gregor, politologue et historien américain, a examiné les intersections entre le fascisme et le communisme. Son ouvrage « The Faces of Janus : Marxism and Fascism in the Twentieth Century » (Les visages de Janus : marxisme et fascisme au vingtième siècle) examine les liens idéologiques et historiques entre ces deux idéologies apparemment opposées.
  • Stanley G. Payne. Payne est un historien américain qui a étudié le fascisme, le totalitarisme et divers aspects de l’histoire européenne. Bien qu’ils ne soient pas uniquement axés sur la collaboration de gauche, ses ouvrages comme « A History of Fascism, 1914-1945 » donnent un aperçu de la dynamique politique complexe de l’époque.
  • Philip Morgan a écrit sur l’histoire de la collaboration française pendant la Seconde Guerre mondiale. Son livre « The Fall of Mussolini : Italy, the Italians, and the Second World War » (La chute de Mussolini : l’Italie, les Italiens et la Seconde Guerre mondiale) explore les complexités de la collaboration en Italie et en Europe pendant la guerre.
  • Nico Wouters : Wouters a fait des recherches sur l’histoire de la collaboration en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Son travail consiste notamment à explorer les idéologies et les mouvements collaborationnistes dans le pays.
  • Alf Lüdtke a examiné la question de la collaboration dans le contexte de la vie quotidienne dans l’Allemagne nazie. Son ouvrage « The History of Everyday Life : Reconstruire les expériences historiques et les modes de vie » donne un aperçu des différentes façons dont les gens ont navigué dans les complexités de la période de guerre.
  • Robert Paxton : Bien qu’il ne soit pas français lui-même, Robert Paxton est un historien qui a fait des recherches approfondies sur le régime de Vichy et la collaboration en France. Son livre « Vichy France : Old Guard and New Order, 1940-1944 » examine les différentes forces politiques en jeu à cette époque, y compris la gauche collaborationniste.
  • Michel Winock : Le livre de Winock « Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France » examine divers aspects de la collaboration pendant la période de guerre, y compris les intersections entre les mouvements de gauche et la collaboration.
Conclusion

La collaboration avec l’Allemagne a été largement soutenue par les élites françaises, de gauche comme de droite. Les nationalistes français de droite ont choisi la collaboration avec les nazis comme moyen de réprimer et de persécuter leurs opposants politiques, la gauche française, et les nationalistes de gauche ont choisi la collaboration avec les nazis pour atteindre leurs objectifs politiques.

« Parce que les résistants et les collaborateurs étaient tous nationalistes, le nationalisme ne peut pas expliquer pourquoi la collaboration a été la réponse française dominante ou pourquoi un nombre très faible de citoyens français a résisté », expliquent Matthew Adam Kocher, Adria K. Lawrence,et Nuno P. Monteiro dans « Nationalisme, collaboration et résistance : La France sous l’occupation nazie ».

Sources :

© Jean-Patrick Grumberg  

avec l’aimable autorisation de Dreuz.info

Jean Patrick Grumberg est journaliste.

Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d'entreprise, lobbyiste.

Il est contributeur au site de Pamela Geller, Dreuz.info et d'autres médias anglophones et francophones comme Cnews.

Publié dans Jean-Patrick Grumberg

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