EN CATIMINI…

La France se voit gratifiée du plus jeune premier ministre de la Vème République. Dès sa prise de fonction, Gabriel Attal a précisé qu’il allait agir pour les ‘‘classes moyennes’’…

D’abord, c‘est quoi les classes moyennes ?

Le nouveau chef du gouvernement parle de ceux qui travaillent beaucoup et qui ne voient pas toujours le fruit de leur effort.

En gros doit-on résumer les classes moyennes à ceux qui s’acquittent de l’impôt sur le revenu. Gabriel Attal veut baisser ce prélèvement…

Certes, mais parallèlement on ajoute une taxe de 10% sur le prix de l’électricité qui, pourtant, baisse à la production !

Impôt déguisé, en douce, est-ce bien honnête ?

D’après ‘‘Les Échos’’, « l’amendement est passé en catimini ! » lors des débats au Sénat avant d’être intégré dans un 49.3.

D’après cet amendement, l’Etat peut remonter la taxe sur l’électricité par simple décret au cours de l’année 2024. En d’autres termes, ce nouvel impôt, pudiquement présenté comme un ‘‘rattrapage’’ peut augmenter de 25% le prix de l’électricité sans passer par un vote du Parlement…

Le gouvernement aurait pu attendre sagement la baisse du prix de gros de l’électricité pour récupérer ce qu’il appelle un manque à gagner !

On voit que ce nouveau cabinet a une marge de manœuvre très faible. Il peut, au mieux, ‘‘limiter’’ la hausse de l’électricité, qu’il a décidé, à 10% au 1er Février.

Si il veut vraiment faire quelque chose pour les classes moyennes, Gabriel Attal pourrait commencer par renoncer à cette hausse qui touche 20 millions de foyers !